Acheter un diesel en 2023 – le diesel n’est pas en odeur de sainteté, mais il est bien utilisé, demeure une arme redoutable pour ceux qui roulent beaucoup. À ce sujet là, voici les 05 modèles qui ne vous décevrez pas en 2023.
Un peu comme le village d’Astérix et Obélix, le diesel résiste toujours et encore à ceux qui veulent sa mort. S’il a déjà disparu de plusieurs catalogues, il reste d‘actualité pour quelques modèles…et certains usages !
Acheter un diesel en 2023 : les 05 diesel les plus malins
Qu’on se le dise, les systèmes de dépollution extrêmement techniques, aussi coûteux à entretenir qu’à concevoir, lui permettent cependant à tous les gazole de souscrire à la norme Euro6 et prochainement, Euro7. Malgré que, pour cette dernière, les “mazout” devront faire encore plus d’efforts et de fait, coûter plus cher à l’achat…
En attendant, il reste un peu d’option pour ce carburant on ne peut plus économique. Si vous n’habitez pas dans une ZFE ou que les règles qui régissent la vôtre sont assez souples et que vous roulez considérablement – condition sine qua non –, le gazole demeure votre meilleur partenaire.
Son prix à la pompe a beau être le même que le sans plomb, ses consommations très modérées permettent de belles étapes entre chaque plein ainsi que de réelles économies. D’après nous, il peut même être plus pertinent que l’essence sous le capot des 05 modèles qui suivent. Entendu qu’il ne s’agit que de voitures au prix abordable.
1. Peugeot 308 BlueHDi 130 chevaux EAT8
LPeugeot 308 BlueHDi 130 chevaux EAT8, seul diesel disponible sous le capot de la 308, sera sûrement le dernier conçu par le constructeur français. Si l’on peut regretter qu’il ne soit pas le plus discret de l’existence de Peugeot, avec des claquements un peu trop clairs à l’accélération et que la circulation dans les encombrements révèle une légère flemme sous 1 500 tr/mn, ce 1.5 s’en sort plutôt bien.
Tonique avec un couple généreux délivré tôt, ce BlueHDi servi seulement en boîte automatique est costaud en reprise comme en accélération. En effet, il offre la capacité de parcourir près 900 km avec le plein , avec une moyenne de 5,9 l/100 km. Concernant son hôte, la Peugeot 308, elle propose un très bon compromis au volant. Moins agile que sa devancière, elle est effectivement plus confortable.
Et pour finir, si la voiture française n’est pas la plus spacieuse de sa catégorie, sa spectaculaire planche de bord ravira ceux qui favorisent le bon de commande.
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2. Citroën C5 Aircross BlueHDi 130 chevaux EAT8
D’un SUV familial, on n’attend pas les performances d’une voiture de sport. Alors, quand certains essayent maladroitement de faire “comme si”, en dégradant inutilement le confort, chez Citroën, on a choisi son camp, celui du moelleux. Pas fun à conduire, en revanche le C5 Aircross donne une leçon de douceur à toute la concurrence.
Effectivement, le SUV aux chevrons a de quoi séduire les familles, entre l’espace à bord décent, les 03 sièges arrière coulissants et une habile mise à jour en 2022. Réduite mais cohérente, l’offre mécanique plaide aussi en sa faveur. Sous le porte-drapeau PHEV de 225 chevaux, les PureTech essence et diesel BlueHDi 130 chevaux proposent des prestations plus que décentes.
Selon nous, le 1.5 BlueHDi s’avère plus recommandable que le 1.2 turbo essence en raison de son aisance supérieure à bas régimes et, de sa frugalité supérieure à la pompe (6,7 l/100 km, soit - 1,3 l/100 km en moyenne) évidemment. On regrette son manque de discrétion à l’accélération, comme d’autres modèles PSA.
3.La Skoda Octavia TDI 116 chevaux
Si les Skoda sont moins accessibles qu’avant, la dernière génération d’Octavia n’a pas tourné le dos à la générosité qui a fait la réussite de la marque.
Offrant de nombreuses places à bord comme côté coffre, tout spécialement pour la version break Combi, la tchèque ravira les pragmatiques à la recherche d’un outil confortable. En la matière, avec ses suspensions notamment souples, l’Octavia va même très loin.
Revers de la médaille, prise de roulis et mouvements de caisse marquée n’en font pas une référence en matière de plaisir de conduite. Autre grief, la supériorité de touches tactiles peu pratiques à l’usage. En effet, le diesel de 116 chevaux ravit.Grâce à sa cylindrée généreuse (02 l), ce TDI délivre tôt ses 350 Nm de couple avec 02 avantages à la clé.
D’abord, est de ne pas irriter les oreilles en restant à bas régimes et le deuxième de réduire les régimes de rotation, et donc la consommation, laquelle s’avère très faible.
4. Renault Clio BluedCi 100 chevaux
Renault Clio peut encore être animée par un moteur diesel, comme Peugeot 208, Citroën C3 ou Opel Corsa. Si le Losange maintient le BluedCi 100 chevaux au collection, c’est avant tout pour les professionnels, qui absorbent l’immense majorité des ventes.
Mais les “gros” rouleurs auraient tort de se priver tant cette motorisation s’avère charmante sous le capot de la Clio. Tonique sur les grands axes, souple en ville, y compris pour dépasser grâce à une boîte 06 vitesses judicieusement étagées, cette Clio diesel ne demande pas plus de 5 l/100 km en moyenne.
Enfin, les oreilles sont passablement au calme, avec des claquements bien contenus. Cette voiture vaut le détour, pour ceux qui roulent plusieurs dizaines de milliers de kilomètres par année. Reste à comparer avec une version hybride 145 chevaux pas plus chère, presque également sobre et bien plus facile à revendre dans quelques années.
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5. Renault Kangoo BluedCi 115 EDC
Si les combispace comme ne remporteront jamais la palme du glamour, côté pratique, ces dérivés d’utilitaire battent les SUV à plate couture. Tout d’abord avec son coffre XXL, la dernière génération de Kangoo en fait l’habile démonstration.
Avec ses 02 portes coulissantes facilitant les (dé)chargements de la marmaille à l’école et ses nombreux grands rangements à bord, le ludospace du Losange est également plus malin.
Enfin, l’espace à bord ne manque pas, avec ses 4,49 m de long. On a même l’impression d’en avoir encore plus d’espace grâce au plafond haut perché. Revers de la médaille, le Renault Kangoo BluedCi 115 EDC, est haut (1,89 m), mais également lourd, ce qui a un impact sur le comportement routier, sûr mais pataud, ainsi que sur la consommation et les performances. Le choisir en diesel paraît donc évident, quand on roule beaucoup.
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