Bagage perdu ….risque de prison

Plusieurs passagers perdent leurs bagages à cause des pannes techniques et d’autres problèmes qui les passagers affrontent parfois dans les aéroports. 

La brigade de sûreté extérieure des douanes de l’aérogare de Toulouse Blagnac (Haute-Garonne) a mis la main, cette semaine,  sur 20 kilogrammes de cocaïne d’un montant de 650.000 euros. Un record pour l’aéroport toulousain.

Bagage perdu : Une peur bleue pour une passagère

C’est une histoire de bagage perdu qui aurait pu valoir à une Guyanaise d’importants problèmes avec la justice. Le 3 octobre 2022, la brigade de sûreté extérieure des douanes de l’aérogare de Toulouse Blagnac contrôle les bagages d’une passagère en provenance de Roissy-Charles-de-Gaulle.
Les agents observent que l’étiquette du bagage ne correspond pas au nom de la personne contrôlée.

La voyageuse explique s’être trompée de valise « dans la mesure où le sien était identique. » Les douaniers ouvrent le bagage et tombent sur une prise des plus importantes. 17 pains de 130 grammes, pour un poids total de 20 kilogrammes de cocaïne sont découverts. La prise est d’importance : la valeur de cette marchandise se situe à 650.000 euros en gros et 1.300.000 euros à la revente.

Une étiquette de bagage volée

La passagère, née à Cayenne en février 1996, est placée en retenue douanière. Mais les douaniers observent que l’étiquette d’identification de sa valise où a été trouvée la drogue semble avoir été manipulée.

Une deuxième passagère, née quant à elle en février 1992, et dont le nom correspond à l’étiquette du bagage, est également localisée. Elle vient de déclarer la perte de son bagage au comptoir Air France.

Bagage djalia-dz
L’enquête permet rapidement la mise hors de cause de la première passagère ayant perdu son bagage, vraisemblablement victime du vol de l’étiquette portant son nom.
Selon le parquet de Toulouse, « les déclarations de la mise en cause que les vérifications effectuées lors de la garde-à-vue permettaient de réunir des éléments laissant à penser qu’elle avait pu participer à un transport de stupéfiants, probablement en provenance de Guyane, via Paris. »

Mise en examen pour détention et transport de stupéfiants

Elle était déférée au parquet ce jour 6 octobre 2021 dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire et mise en examen par un juge d’instruction pour des faits de détention, transport de produits stupéfiants et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un délit puni de 10 ans d’emprisonnement.

Dans la foulée, elle était présentée à un juge des libertés et de la détention avec des réquisitions de placement en détention provisoire.
L’enquête se poursuit désormais sous la direction du juge d’instruction en vue d’identifier les autres auteurs, coauteurs ou complices du trafic et l’ensemble des bénéficiaires.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *