Douanes : des produits interdits à transporter à l’étranger

Douanes : des produits interdits à transporter à l’étranger

Douanes – les ressortissants algériens essaient d’amener avec eux le maximum de produits locaux qui sont en pénurie à l’étranger.

Au niveau des aéroports et des ports algériens, les saisies de produits, notamment alimentaires, sur les passagers à destination de l’Europe, se multiplient.

Douanes
Douanes algériennes : les saisies de produits explosent

Habituellement, ces ressortissants ont pour tradition de charger leurs bagages de toutes sortes de produits alimentaires du tiroir, sans être dérangés lors des contrôles douaniers.

Douanes algériennes : les saisies de produits explosent

En effet, la douane algérienne a introduit les produits à la consommation subventionnés par l’État dans la liste des produits interdits à transporter lors des voyages.

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Résultat des comptes, plusieurs produits de grandes quantités sont constamment saisis sur des passagers.

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L’huile de table et la semoule sont parmi les produits qui font constamment l’objet de saisies au niveau des ports. Les gâteaux et les aliments produits à base de ces deux ingrédients peuvent aussi être saisis.

De plus, les quantités des produits locaux, autorisés à transporter ailleurs, ont été aussi réduites.

Il s’agit du miel naturel et de l’huile d’olive, une mesure qui vise à limiter les sorties de ces produits du tiroir, Selon le journal Echourouk.

Face à ces restrictions, les voyageurs algériens, notamment à destination de la France, se plaignent constamment, d’autant qu’ils n’étaient pas informés au préalable de ces mesures.

Voyages au départ d’Algérie : quels sont les produits possibles d’être saisis ?

Des députés de la diaspora, cités samedi 3 septembre par le même journal, ont fait état d’un grand nombre de plaintes à propos des saisies de ces produits dans les aéroports et les ports algériens.

Voyages au départ d’Algérie : quels sont les produits possibles d’être saisis ?
Voyages au départ d’Algérie : quels sont les produits possibles d’être saisis ?

Le député Tawfik Khedim a annoncé que « la direction de la douane a affectivement renforcé les restrictions sur les produits subventionnés ». Une disposition qui intervient dans « le contexte de la crise mondiale et de l’augmentation des prix du blé », a-t-il expliqué.

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Selon lui, le transport de ces produits et dérivés par les membres de la communauté établie à l’étranger « n’est pas approprié ». Cependant, il ajoute que la majorité parmi eux « ne sont pas au courant de l’introduction de ces produits (dont l’huile, la semoule le sucre, la farine, les pâtes alimentaires, le couscous …) dans la rubrique des produits interdits à transporter à l’étranger ».

Les douaniers appelés à l’application de la loi « sans exagération »

D’un autre côté, l’élu a critiqué le comportement de quelques douaniers, les appelant à se montrer flexibles sur certains produits locaux.

« Je ne parle pas du chantage de quelques douaniers contre des facilitations, selon les plaintes de passagers que j’ai reçues, mais je parle plutôt de l’interdiction de certains produits, tels que l’huile d’olive et du miel naturel, qui peuvent être autorisés à être transportés en quantités raisonnables, ne pouvant pas être commercialisés », a-t-il ajouté.

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Douanes : grosse saisie de psychotropes à Oran
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Le député Fares Rahmani, pour sa part, l’estime que « le transport des produits subventionnés en quantité exagérée nuit, certes, à l’économie ».

Or, selon des passagers qui se sont adressés à lui, « les douaniers saisissent même les gâteaux traditionnels conçus à base de la farine et de semoule subventionnées ».

Ainsi, il appelle les agents douaniers à ne s’en tenir qu’à l’objectif principal de la loi, qui est d’empêcher les voyageurs de transporter de grandes quantités dans l’objectif de les revendre. « Cela ne signifie pas qu’un kilo de rechta transporté par un voyageur est passible d’être saisi », d’après lui.

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