Fiat Coupé 20v VS Audi TT 1.8 150 CH, 02 collectors stylés à prix cassé

Fiat Coupé 20v VS Audi TT 1.8 150 CH, 02 collectors stylés à prix cassé

Fiat Coupé 20v vs Audi TT 1.8 150 CH, 02 collectors stylés à prix cassé

Fiat Coupé 20v – ces 02 coupés ont enregistré leur époque avec leur design sapé comme jamais.

On peut les dénicher dès 6 000 euros avec des motorisations importantes autour de 150 chevaux, donnant des performances aussi sympathiques, alors on fonce !

Actuellement, on ne jure que par des véhicules sur échasses, il en allait tout différemment dans les années quatre-vingt-dix. La voiture plaisir possédait un magnifique regain d’intérêt, après une décennie quatre-vingt enregistrée par la recherche d’économies de carburant (et les GTI), à débuter par les coupés.

Des architectes y sont revenus, de Ford  à Peugeot, en allant par Audi et Fiat. Le problème était donc au moins autant le genre que les performances, un peu comme dans les années soixante, sans ignorer la polyvalence, pour rouler différemment.

Les Fiat Coupé 20v et Audi TT 1.8T 150 incarnent bien cette tendance, et autorisant aujourd’hui d’ajouter une attirance youngtimer aux qualités d’avant.

Présentation : Fiat Coupé 20v et Audi TT 1.8 150 CH

Audi manque toujours d’image au départ de la décennie quatre-vingt-dix malgré une montée en gamme spectaculaire. La marque aux anneaux fait aussi d’apparence d’outsider un peu pâlot devant les références Mercedes et BMW, et a vraiment besoin d’une impulsion vive.

Celui-ci arrivera des États-Unis, où, en mai 1994, designer du bureau californien du Groupe Volkswagen Feeman Thomas, griffonne un petit coupé, évoquant à la fois la New Beetle et un concept présenté 2 mois avant : la Renault Argos.

Le dessin tape dans l’œil de chef de Thomas J Mays, qui en parle au chef de la R&D d’Audi, Franz-Joseph Paefgen. Enthousiaste, Paefgen donne l’autorisation à la production d’un prototype. Ce qui débouche, au salon de Francfort 1995, sur le TT Concept, nommé aussi en référence à la NSU 1000 TT, une petite sportive allemande des années soixante fabriquée à Neckarsulm, où seraient ultérieurement assemblées des Audi.

Style Bauhaus, pavillon en arc de cercle, passages de roues très marqués, le TT constituée un choc ! À tel point qu’il est décidé de le fabriquer en série. Pour ce faire, on sélectionne la plate-forme PQ34, prévue surtout pour les VW Golf IV et Audi A3, et le résultat est exposé au salon de Paris 1998.

Le dessin originel n’a pas été édulcoré !Une bonne nouvelle, le coupé allemand n’est pas hors de tarif. Mais les trains roulants demeurent banals : essieu de torsion arrière et jambes McPherson à l’avant.

De toute façon, l’Audi va voir sa gamme se développer.

La vie de Fiat est comme les montagnes russes : une succession de bas et de hauts. Le tournant des années quatre-vingt-dix est difficile, mais va déboucher sur une renaissance à l’italienne. En réalité, Pininfarina propose à Fiat de revenir sur le segment des coupés à 4 places, abandonné dès l’arrêt de la 124 Sport en 1975.

Le géant de Turin est d’accord, mais face à la banalité des suggestions de Pininfarina, il appelle à son bureau de design de créer les siennes. Il officie un certain Chris Bangle qui occupe un projet très radical.

Pourtant, l’administrateur de Fiat Roberto Testore, en confirme un, car il sent qu’il a besoin d’un engin au design impactant pour ranimer la marque. Après un grand travail avec les modeleurs, on aboutit à un prototype séduisant, équilibré et original. Pininfarina, de sa part, dessine un cockpit délicieusement néo-rétro.

Notamment, il produira le futur coupé dans son usine de Grugliasco.

En 1988, techniquement, celui-ci récupère la plate-forme modulaire étrenné par la Tipo . Avec des changements, parce que pour bien remplir les passages de roue, on élargit ses voies au moyen de bras de suspension spécifiques, sans toucher aux épures.

Le Coupé déconcerté par sa ligne, mais rassure par ses qualités routières et sa fabrication soignée. Mais, si les ventes prennent un bon départ, elles ne s’envolent pas.

Entretien/fiabilité : frivoles mais costauds

Avec le bloc 1,8 l de 150 chevaux, le TT donne une fiabilité parfaite. Aucun défaut notoire n’est à relever, si, bien évidemment, l’entretien a bien été réalisé . Les 300 000 km ne sont pas rares !

Avec l’âge, le ciel de toit à s’effondrer et les panneaux de porte ont tendance à se détacher, ce qui n’est pas anormal. On peut également relever des problèmes électroniques, mais rien d’alarmant. Même la résistance à la corrosion s’avère excellente.

Aussi un joli bilan du côté italien : le cinq -cylindres se montre très endurant, là aussi avec l’entretien ad-hoc. Uniquement, il faut contrôler le déphaseur d’arbre à cames, que l’on modifiera avec la courroie aux alentours de 100 000 km. Si elle atteint un bon niveau, la qualité de production n’égale pas celle du TT : la peinture se ternit plus vite et la corrosion peut apparaître. Fiat Coupé 20v, à sa décharge, est un peu plus ancien que l’Audi.

Audi généralement mieux fabriqué, le TT prend le dessus mais le Coupé ne démérite pas

À bord du TT, on se concocte une excellente position de conduite. Doux et progressif, le moteur donne une grande souplesse, tout en prodiguant de belles accélérations. Notamment, il autorise d’excellentes reprises à mi-régime, grâce à son couple maxi obtenu très tôt.

Dans la Fiat Coupé 20v, la position de conduite irréprochable, elle pourvue aussi d’un volant réglable dans les 2 plans. On profite d’une excellente visibilité périphérique que dans l’Audi. Là également, le moteur apparaît très doux, plus encore que dans l’allemande, et progressif.

Quelle onctuosité ! Uniquement, s’il est vif et punchy en accélération, s’il chante spécialement bien et beau jusqu’à 7 000 tr/min, il manque de coffre en reprise, en-dessous de 4 000 tr/min.

Avantage : égalité. Le TT donne d’excellente reprises, freine mieux et jouit d’un ESP, mais le Fiat communique mieux et chante mieux, et préserve davantage ses passagers.

Très abondant en occasion, le TT ne coûte pas aussi cher même si sa cote augmente. À 5 500 euros, on peut tomber sur un 150 chevaux en très bon état, même s’il dépassera les 200 000 km.

À 6 500 euros, il est possible d’en tomber sur un aux alentours de 150 000 km, mais il faudra débourser 10 000 euros pour un exemplaire de moins de 100 000 km, parce que, l’effet rareté joue. En moyenne, l’Audi demeure frugal : comptez 8,5 l/100 km.

Plus rare que le TT, Fiat Coupé 20v ne coûte pas plus cher en deuxième main. À 5 500 euros, on trouve un exemplaire frôlant les 200 000 km en bon état, et tout comme son rival, il passe à 6 500 euros aux alentours de 150 000 km, voire à 10 000 euros s’il avoisine les 100 000 km. Quant à la moyenne, elle tourne autour de 9,0 l/100 km

Plus typé coupé que le Coupé… l’Audi TT, Fiat prend le dessus par son freinage et ses performances globales. Il se révèle également mieux structurer et jouit d’une finition supérieur en tout en consommant moins. Mais l’italien réplique par son habitabilité, sa musique mécanique et son confort supérieurs.

Volkswagen
Volkswagen

Puis, chacun jugera des designs en fonction de ses goûts, mais force est de réaliser que nos 2 rivaux ne laissent personne indifférents. Cependant son blason moins côté, le Coupé Fiat se manifester plus exclusif que l’Audi, davantage connu, et cela peut jouer également …

Suivez nous sur :facebook

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *