Les algériens attendaient cette nouvelle depuis plusieurs années : l’importation de véhicules de moins de 03 ans est dorénavant possible en Algérie.
Toutefois, le prix de cette opération est une question cruciale pour les intéressés. Les textes d’application régissant cette importation ont été publiés dans le Journal officiel n° 11 du 22 février 2023, suite à la signature du décret exécutif par le Premier ministre Aïmen Benabderrahmane, qui fixe les démarches et les conditions d’importation des voitures de moins de 03 ans.
Importation de véhicules de moins de 03 ans : les explications de M. Youcef Nabbache
L’ancien président de l’Association des concessionnaires automobiles multimarques (ACAM), Youcef Nabbache, a salué la décision prise par le gouvernement, mais il n’a pas caché, en revanche, la présence de quelques critiques qui rendent cette décision loin d’atteindre les objectifs fixés.
Notamment pour parvenir à un équilibre du marché local en termes d’approvisionnement abondant afin de le répercuter sur le prix.
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Importation de véhicules de moins de 03 ans en Algérie : pas moins de 15.000€ à payer ?
Nabbach a souligné que le prix des voitures de moins de trois ans sur le marché européen est très élevé, car il est difficile de trouver une voiture immatriculée en 2020 qui réponde aux normes et conditions imposées dans le décret, à un prix inférieur à 15 000€, et donc son prix en dinars atteint 330 millions de centimes après la procédure de conversion au marché noir.
Comme le prix de la monnaie unique européenne s’élevait à 220 dinars sur le marché noir, avant que le prix final de la voiture n’atteigne pas moins de 400 millions de centimètres, auxquels s’ajoutent les frais de transport et de douane, cela rend la voiture peu compétitive.
Sur cette base, Youssef Nabbach a indiqué qu’il était préférable d’étendre la liste des voitures autorisées à l’importation à 05 ans au lieu de 03 ans maximum, pour permettre aux citoyens et particuliers de les acheter à moindre coût, en attendant l’importation de voitures neuves par des concessionnaires agréés, le lancement d’usines d’assemblage en production.
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Voitures d’occasion : le mode de paiement reste assez flou
En revanche, la méthode de transfert du montant qui représente le prix de la voiture du client au vendeur étranger reste assez floue, comme l’attendait, à cet égard, l’expert financier et économique Boubacar Salami, en se basant sur les informations disponibles et la méthode appliquée, par l’ouverture d’un compte bancaire en devise par le client pour effectuer les opérations de virement vers le compte du vendeur.
Dans sa déclaration au journal « Al-Khabar », le porte-parole a indiqué que le citoyen est tenu de fournir des devises à partir de ses propres sources, ce qui le contraint à demander de l’aide sur le marché parallèle des devises.
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