La douane et l’importation de véhicules – une base de données de référence sera établie pour faire concorder les tarifs des véhicules importés.
L’importation de voitures, dès sa libération, fait couler beaucoup d’encre et suscite de multiples réactions chez les professionnels
et les citoyens.
Surtout celles attachées à l’équivalence des tarifs mis en avant par comparaison au prix du dinar. Une analyse qui est devenue plus qu’un réflexe, mais un barème de calcul.
la direction des douanes s’est basée sur les prix «argus»
La direction des douanes, s’est concentrée sur les tarifs «argus» pour faire comparaison entre les déclarations d’importation de véhicules neufs avec la numérotation de l’année 2023, qui comprend les tarifs de toutes les marques de toutes sortes entre utilitaire et touristique dans les pays importateurs.
D’après un document libéré par les douanes, relatif au référentiel des tarifs des voitures utilitaires neuves et de tourisme pour l’année 2023 «argus», une base de données de référence est appelée pour faire correspondre les tarifs des voitures algériennes importées.
D’après ce que les concessionnaires automobiles agréés annoncent avec les tarifs des voitures commercialisées et fabriquées en Europe.
Lire également : La Volkswagen Polo va faire ses adieux très bientôt : voici les raisons
Importation automobile en Algérie : le marché des voitures d’occasion en France stagne
La taxe sur la valeur ajoutée, d’après le document douanier, est soustraite du tarif en vigueur auquel s’ajoute le coût du fret maritime, savoir que le taux de la taxe sur la valeur ajoutée égale à 20% pour ces voitures.
Cela étant, en cas de divergence entre les tarifs approuvés dans cette liste et les tarifs annoncés, l’article 16 de la loi douanière s’appliquera, d’autres termes des procédures judiciaires contre l’importateur, au cas où il ne fournirait pas les explications légales essentielles.
Jusqu’à quand les véhicules neufs coûteront encore cher?
Pour un nombre important d’observateurs, la vraie analyse réside dans les pratiques, et non seulement sur les tarifs. Pour eux, ces dernières ne répondaient à aucune logique, quand les véhicules importés par le passé coûtaient plus que le triple de leurs tarifs. Donc que les concessionnaires jouissaient d’une batterie d’avantages fiscaux, douaniers et bancaires.
Ils estiment que les coûts appliqués reflètent aujourd’hui une certaine équivalence, quand l’on prend en raison, les différents frais
et taxes . Les voitures importées répondent à des prix de marché et initialement s’affichent à des niveaux élevés. Il faut ajouter les fluctuations du cours de la monnaie, les frais de douanes et d’importation, pour se retrouver.
Toutefois, toute l’interrogation réside dans la persistance de cette situation. Jusqu’à quand les véhicules neufs coûteront encore cher? Quelles sont les causes qui font qu’aujourd’hui le marché de véhicule est encore instable?
Il va sans dire que les réponses résident dans les décisions prises et les actions, pour la construction d’une vraie industrie automobile, basée sur les 3 principes, de l’importation, du montage et de la fabrication locale.
À lire aussi : Stellantis Algérie met sur le marché la FIAT TIPO
Un développement qui prendra le temps essentiel pour placer les bases solides pour éviter de revenir à des situations encore complexes, et autoriser aux citoyens d’acheter leur véhicule d’après la formule de leurs choix.
La douane et l’importation de véhicules : voici quelques prix
Cela étant, pour avoir une idée sur les tarifs pratiqués, la liste comprend des coûts inférieurs à 20 000€ pour les véhicules Dacia,
Fiat, Hyundai, Renault et Citroën.
Quant à DS Automobiles, leur valeurs oscillent entre 30 100 et 88 650€, pour Fiat entre 12 290 et 41 900 €, pour les voitures Ferrari entre 202 000 et 491 433 €, pour les voitures Ford entre 2 2 790 et 41 900 €, les voitures Mitsubishi entre 13 890 euros et 40 990 €. et voitures «Mini» entre 42 131 mille et 900 €.
Suivez nous sur :facebook