Voitures d'occasion

Les concessionnaires auto sollicitent l’arbitrage du Président

      Les concessionnaires de véhicules neufs ont réagi aux récentes informations circulant sur les négociations avec les constructeurs automobiles mondiaux. En effet, l’association des concessionnaires de voitures en Algérie a adressé une lettre au Président de la République dans laquelle les agents expriment leur défiance des développements récents qui ont aggravé leur situation.

Cela fait suite à la diffusion de l’information selon laquelle le ministère avait entamé des négociations avec certaines entreprises européennes spécialisées dans la fabrication de véhicules, et la marginalisation dont leurs représentants officiels en Algérie, qui sont les agents en attente de l’agrément, semblent en avoir été exclus.

les concessionnaires redoutent le pire
Les concessionnaires expriment leurs craintes de se voir exclus

« Monsieur le Président, nous les concessionnaires… »

Dans cette lettre, les concessionnaires disent : « Nous sommes contraints de venir vous exposez notre situation. Nous sommes une association d’agents de véhicules neufs qui demandent une accréditation, et qui ont des contrats exclusifs avec des constructeurs automobiles internationaux, et qui souhaitent investir en Algérie et en vertu des lois algériennes ».

Il convient de noter que les agents attendent d’obtenir les licences nécessaires pour reprendre leurs activités, car leur secteur a subi d’énormes pertes en raison de la non-application de la loi en vigueur et de la persistance du prétexte de l’attente de promulguer un nouveau cahier des charges.
C’est pratiquement la troisième lettre que les concessionnaires écrivent au président de la République depuis le début de l’année.

les voitures neuves entre pranthèses
Le dossier est géré par une extrême prudence

 

Propositions de solutions

 

En effet, dans une lettre datée du 7 juillet dernier et adressée au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le Groupement des concessionnaires automobiles d’Algérie (GCAA) a formulé des solutions de sortie de crise dans le secteur automobile.

Dans leur courrier, les concessionnaires automobiles s’engageaient ainsi à « mettre en place une industrie locale de l’automobile à travers une véritable transformation technologique, dans une période n’excédant pas trois ans à compter de la date de délivrance des crédits ».

Ils demandaient que l’octroi de crédits, soit « conditionnée à une promesse écrite, de la part du concessionnaire bénéficiaire, d’une volonté d’investir dans l’industrie automobile dans un délai maximum de trois ans », ajoutant : Ceci, à condition que « la deuxième étape comprend une véritable percée dans l’industrie automobile, par la coordination entre les différents investisseurs ». Car, expliquent-ils, cette coordination vise à « établir un socle solide, l’industrie automobile en particulier et l’industrie mécanique en général ».

 

la voiture neuve attend toujours son heure
Un dossier épineux généré par des antécédents douloureux

Libéralisation du secteur?

Auparavant, au tout début de l’année, , le groupement des concessionnaires automobiles algériens, au nombre de 70, interpellait le premier magistrat du pays au sujet de la crise automobile que vie l’Algérie depuis plusieurs années maintenant.

Le groupement revient en premier lieu sur le conseil des ministres qui a eu lieu le 5 décembre 2021 et où le président Tebboune avait ordonné au ministre de l’Industrie Ahmed Zeghdar de libérer le secteur et d’accélérer le processus de remise des fameux agréments qui sont la clé à ce marasme. Mais aucune suite n’a été constaté sur le sujet.

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