Expulsés pour n'avoir pas eu une identification administrative claire.

Mineurs expulsés, les sans-papiers en France

     Après plusieurs mois de mobilisation, les 80 exilés de la place de la Bastille, des jeunes, dont certains mineurs, de nationalités diverses, ont été expulsés il y a trois jours.

Si l’opération menée par Utopia56 a permis à ces jeunes, pour la plupart des mineurs en situation de recours, de trouver, pour un court laps de temps un semblant de réconfort, l’association dénonce le silence des autorités françaises concernant le sort de ces jeunes expulsés, « condamnés à l’errance ».

 

Leur statut de mineurs n'a pas été reconnu.
Les expulsés de la Bastille disent revenir à la charge.

Dans son communiqué dont la rédaction de Djaliadz. détient une copie, InfoMigrants détaille les quatre mois passés à camper place de la Bastille, à Paris.

Mais, vendredi 23 septembre, la « résistance » prend fin. En effet, les 80 jeunes migrants qui occupaient l’endroit ont été expulsés par la force publique après la publication, la veille, d’un arrêté préfectoral.

 

Expulsés en attente d'un recours administratif.
Une situation précaire pour les expulsés.

Une situation intenable

Les exilés ont été réveillés à 7h par les services de l’État pour être conduits, sous les yeux des CRS qui entouraient le campement, dans des bus, direction les CAES d’Ile-de-France.

Pour les associations humanitaires françaises qui les défendent, ces jeunes sont pour la plupart des mineurs en recours : cette minorité n’ayant pas été reconnue par les autorités, ils ont fait appel de cette décision.

Expulsés dans l'expectative.
Des laissés-pour-compte en attente d’un recours salvateur.

 

Mais ni majeurs, ni mineurs aux yeux de la justice, ils errent dans une zone grise administrative, durant laquelle ils ne peuvent prétendre à une prise en charge. Une situation qui les condamne pour encore un temps indéfini.

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