À partir de ce samedi 01 avril 2023, plusieurs prestations sociales seront revalorisées. L’outrage sexiste devient un délit et c’est la fin de la trêve hivernale.
En effet, le 1er avril, comme chaque année, est chargé en nouveautés administratives et autres revalorisations. Voici les principaux changements.

Effectivement, à compter du 01 avril 2023, les primes d’assurance chômage vont être majorées de 1,9 %, c’est un coup de pouce exceptionnel à cause de l’inflation, pour aider les foyers les plus modestes.
CAF : RSA et allocations familiales
La prime d’activité, les allocations familiales et le RSA, parmi les subventions sociales, qui vont augmenter de 1,6 % au 1er avril.
Cette majoration a été calculée à partir de la moyenne des taux d’inflation mensuels depuis 01 année, soit + 5,6 % par rapport à avril 2022.

Mais réellement, la hausse en avril 2023 a été ramenée à + 1,6 %, parce que le gouvernement français a tenu compte de l’augmentation exceptionnelle de 04 % qui avait été appliquée de manière « anticipée » en juillet 2022
Prime : trêve hivernale
Ce samedi 01 avril, la trêve hivernale prend fin. Après 05 mois d’interdiction, il sera de nouveau possible d’expulser des locataires de leur logement à partir de samedi, sauf exception, imposée par la loi.

À cause de la crise sanitaire du Covid-19, en 2020 et en 2021, la période de trêve avait été prolongée, diminuant nettement le nombre d’expulsions : 8 100 cas en 2020 et 12 000 en 2021, contre 16 700 en 2019, selon les dernières statistiques disponibles. Celles de l’année 2022 ne sont pas encore connues.
Indemnité carburant
Ce samedi 01 avril c’est la fin de l’indemnité carburant. En effet, la demande de cette subvention de 100€ pouvait être effectuée jusqu’au vendredi 31 mars 2023.
Mise en place en janvier dernier, cette indemnité est destinée aux familles les plus modestes qui prennent leur véhicule pour aller travailler.
En effet, Indemnité carburant devait prendre fin le 28 février dernier, cependant elle a été prolongée jusqu’à la fin de ce mois de mars. Approximativement la moitié des 10 millions de ménages français éligibles ne l’avaient pas demandé près d’un mois après son lancement.

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Outrage sexiste
L’outrage sexiste sera un délit et non plus une infraction, à partir du 1er avril 2023. « L’outrage sexiste est à exiger à une personne un comportement ou un propos à connotation sexuelle ou sexiste qui lui porte préjudice.
Ce comportement doit porter atteinte à la dignité de la victime, en considération de son caractère dégradant ou humiliant, ou l’exposer à une situation intimidante offensante ou hostile. » Ce délit sera dorénavant passible d’une amende. Elle pourra s’élever à 3 750€.

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