Voitures d’occasion – avec le lancement de l’activité d’importation des voitures, depuis quelques jours, les signes de la fin de la crise dans le secteur automobile en Algérie enfin se dessinent.
Le marché des voitures d’occasion stagne, en attendant la commercialisation de la première voiture importée.
Aux marchés des voitures d’occasion, c’est dorénavant le stand-by. Depuis la déclaration du lancement de l’activité d’importation des véhicules neufs et ceux de moins de 03 ans, l’achat et la vente de voitures sur le marché d’occasion ont marqué le pas.
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En effet, tout le monde s’attend à une baisse des coûts des voitures de deuxième main et espère des tarifs abordables pour les voitures importées.
Il faut dire que les prix de voitures d’occasion ont connu des augmentations vertigineuses à cause du gel des importations des voitures neuves en Algérie. Des véhicules sont vendus à des prix de sortie d’usine, avec plusieurs centaines de milliers de kilomètres au compteur .Une excessivité qui aura duré de nombreuses années, avant que le marché de l’occasion stagne ces derniers temps.
Voitures d’occasion : les prix baissent mais pas d’acheteurs
Les prix des véhicules d’occasion sont repartis à la baisse, d’après des échos des différents marchés de véhicules à travers le territoire du pays. Les vendeurs baissent de 200 000 à 500 000 dinars algériens le coût de vente de leurs voitures, mais sans pour autant trouver acheteurs.
De leur côté, les acheteurs prennent la température du marché, prennent connaissance des véhicules exposés, demandent les coûts, mais hésitent toujours à s’engager.
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En effet, avec le dévoilement des prix, ils préfèrent visiblement attendre l’arrivée des véhicules neufs pour se fixer sur les prix des voitures d’occasion.
On trouve la même situation sur le fameux site des petites annonces, Ouedkniss, qui a enregistré plus de 10 000 nouvelles annonces de vente de voitures, déposées en quelques heures.
Le temps presse pour les détenteurs de voitures d’occasion, qui craignent que la valeur de leur véhicule s’effondre.
Cette situation annonce, en effet, un nouvel épisode pour le marché automobile en Algérie. Alors que l’achat d’un véhicule, d’occasion ou neuf, constitue depuis plusieurs années un rêve pour la classe moyenne des algériens, l’espoir demeure intact pour qu’il devienne un moyen de transport accessible à de grande partie de la société.