Vols France - Algérie

Transavia : encore des vols annulés ce samedi et dimanche

La grève des hôtesses de l’Air et les stewards continuent de perturber le traffic aérien de Transavia .

 

Environ 30% des vols de Transavia France sont annulés samedi, et 25% dimanche, en raison d’une grève pour les salaires à l’appel d’un syndicat d’hôtesses et stewards, a indiqué la compagnie à bas prix du groupe Air France-KLM.

Transavia djalia-dz
Transavia djalia-dz

250 et 265 vols par jour annulé

Entre 250 et 265 vols par jour étaient initialement prévus tout au long de ce week-end de grands départs en vacances estivales. « Les équipes de Transavia France mettent tout en œuvre pour limiter les conséquences de ce mouvement sur le programme de vols », a assuré la low cost française sur son site, précisant à ses clients que « si votre vol est annulé, vous recevrez une notification vous expliquant les possibilités de réacheminement et de remboursement ».

Le mouvement social, à l’appel du syndicat minoritaire SNPNC-FO, a démarré mercredi 13 juillet et doit se terminer dimanche soir 17 juillet. Le SNPNC rejette un accord signé le 10 juillet par les trois autres organisations syndicales affiliées aux personnels navigants commerciaux (PNC) dont la CGT, seul syndicat représentatif.

Le contenu de l’accord

Cet accord prévoit une « amélioration des conditions de travail sur les rotations fatigantes et des mesures exceptionnelles de pouvoir d’achat », a affirmé un porte-parole de la filiale d’Air France-KLM, qui dit compter environ 1 400 PNC. La prime satisfaction client est ainsi passée de 500 à 1 000 euros annuels, et la prime transport tout comme la prime pouvoir d’achat ont été augmentées, ce qui équivaut à une « augmentation de 5% environ pour les bas salaires », selon la direction.

Un calendrier de discussions a aussi été arrêté et des réunions programmées pour assurer un « suivi des rotations dites fatigantes », selon Transavia France. Le SNPNC-FO réclame, lui, une augmentation générale et pérenne des salaires dès maintenant, ce que l’entreprise refuse de négocier avant début 2023 car elle se dit contrainte par les prêts garantis par l’État (PGE).

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