Le traffic aérien connaît actuellement un grand désordre à cause des grèves annoncées un peu partout dans les aeroport et la forte demande qui marque la saison estivale.
Deux faits marquants illustrent le désordre que connaît actuellement le trafic aérien en raison des grèves et du manque de personnels : un vol d’Air France en provenance d’Agadir arrive à Paris-CDG avec seulement deux passagers à bord, un avion de Ryanair pris en otage par des passagers à bout de patience à Toulouse-Blagnac.
Après une semaine de vacances au Maroc, Thomas et Julie ont eu la surprise d’être les seuls à embarquer ce mercredi 13 juillet sur un vol d’Air France reliant Agadir à Paris-CDG, rapporte Le Progrès. « Nous attendions dans la salle d’embarquement lorsqu’on est venu nous chercher en nous annonçant qu’il n’y aurait que nous sur le vol ; on a vraiment eu du mal à y croire », a raconté le couple de vacanciers français au journal régional.
Annulations d’une rotation Paris Agadir
Cet « événement exceptionnel » est dû à l’annulation d’une rotation Paris-Agadir de Transavia, la filiale low cost d’Air France. « À l’origine, un vol a été mis en place pour prendre en charge des clients de Transavia dont le vol entre Paris et Agadir a été annulé. Nous voulions répondre en priorité à ce vol aller pour sauver leurs vacances », a expliqué Air France. Au retour, l’Airbus A319 de 140 sièges a embarqué les deux vacanciers… au lieu de voler à vide !
A Toulouse-Blagnac, dans la nuit du mercredi 13 juillet au jeudi 14, plusieurs passagers ont pris possession d’un Boeing 737 de Ryanair après l’annonce de l’annulation de leur vol à destination de Marrakech, rapporte La Dépêche du Midi. A bout de patience dans un hall sans climatisation et sans aucune information sur leur vol qui devait décoller à 21h30, ils se sont tout simplement emparés de l’avion vers 4h du matin.
« Quelques-uns ont pété les plombs. (…) Certains passagers ont commencé à forcer l’embarquement et ont grimpé dans l’avion », a raconté un passager à La Dépêche du Midi. Et une fois à bord, certains passagers ont tout simplement refusé d’en sortir. « La police a encerclé l’appareil », a expliqué un autre voyageur. Selon le gestionnaire de Toulouse-Blagnac, aucun intrus n’a pu accéder au cockpit du Boeing. Après moult négociations, les intrus ont quitté l’avion vers 7h et décollé à 11h sur un nouveau vol pour Marrakech.