la voiture électrique

 La Chine dominerait l’Europe dans la construction de la voiture électrique

 La Chine dominerait l’Europe dans la construction de la voiture électrique

    Même si les pays d’Europe s’activent pour s’émanciper du gaz russe et aller rapidement (avant la fin de l’année, espèrent-ils) vers la voiture électrique, ils ne feraient que passer de la dépendance russe à la dépendance…chinoise.

   Et pour cause, alors que le monde entier se battait pendant deux longues années contre le coronavirus, que faisaient les Chinois ? Ils étaient les premiers à sortir de la crise sanitaire et se sont employés à acheter toutes les matières premières existantes sur le marché mondial : pétrole, gaz, blé, céréales, métaux, sucre, huile, zinc, basalte, jusqu’aux terres rares, essentiels pour la fabrication de micro-processeurs et de composants électroniques, minuscules mais indispensables.

La Chine dominerait l’Europe dans la construction de la voiture électrique

   Pour la batterie de la voiture électrique, c’est pareil : presque tous ces composants doivent être achetés chez les Chinois, ce qui en fera un partenaire incontournable pour l’Europe.

    De ce fait, les constructeurs européens peuvent bien continuer à s’exprimer sur les mérites d’aller vite vers la voiture électrique et précipiter la construction d’usines fabriquant des batteries, mais cela ne changera pas la donne, qui veut qu’ils ne pourraient pas inverser la tendance qui dit que la Chine est « l’usine du monde ». Car il faut comprendre que la batterie d’une voiture électrique n’est pas uniquement un simple assemblage final de cellule dans un grand pack, qui sera intégré dans le plancher d’une automobile.

Extraction, raffinage des métaux, production des cellules : une « affaire chinoise »

dans la construction de la voiture électrique

   La Chine a été très intelligente dès le début de la réflexion sur la voiture électrique et a su rapidement prendre possession du marché de l’électronique et du stockage d’énergie.

      Extraction, raffinage des métaux, production des cellules et des batteries : la Chine domine presque tout dans la chaîne de la voiture électrique. Tous les grands constructeurs en Europe, comme Stellantis avec Total, Renault avec Envision ou encore Volkswagen, ne font qu’assembler des cellules, sans les produire à l’origine. Et ces cellules proviennent d’Asie, même si certaines usines, comme celle de CATL, espèrent en produire sur place.

      Quand on sait qu’avant de penser à la batterie, qui demeure la pièce principale de la voiture électrique, il faut acquérir les métaux qui la composent, et ceux-ci viennent de l’autre bout de la planète.

   Tous les signes affirment que l’Europe n’arrivera pas à devenir « autosuffisante » sur le plan de la mobilité électrique et passera uniquement d’une dépendance (au pétrole) à une autre dépendance.

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