La Picanto à 50 millions : le procès reprend

 

    L’affaire de l’arnaque à la Picanto à 50 millions, dont ont été victimes plusieurs dizaines d’Algériens continue de défrayer la chronique. La Justice a rouvert ce dossier et les principaux accusés sont passés à la barre pour être une nouvelle fois, entendus.

Souvenez-vous en, l’affaire Eagle Flyer Algérie a éclaté lorsque une offre de la Picanto à 50 millions de centimes a été faite, faisant séduire plusieurs dizaines d’Algériens intéressés par cette offre aguichante.

Le mercredi 7 septembre, le dossier a été une nouvelle fois instruit en appel par la Cour d’Alger. Les principaux accusés ont été confrontés aux trois victimes sur les six qui ont représenté la partie civile.

   Une Picanto à 50 millions, une offre irrésistible

Un indu importateur de voitures neuves avait, rappelons-le, abusé de la crédulité d’au moins 150 personnes en Algérie en leur promettant une Kia Picanto à raison d’une somme de 50 millions de centimes. L’offre était séduisante et beaucoup s’y sont engouffrés immédiatement.

À l’origine de cette escroquerie, le bureau d’investissement Eagle Flyer dont le siège a été identifié à El Mohammadia, à l’est d’Alger, est pointé du doigt.

Son propriétaire, profitant de la conjoncture de la suspension de l’importation de voitures en Algérie, pour faire attendre indéfiniment ses clients, a pu de la sorte escroquer ses victimes.

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   Plaintes pour escroquerie à la Picanto à 50 millions

Alertées par diverses plaintes, les autorités concernées ont ouvert une enquête et constaté qu’il s’agissait d’une escroquerie à grande échelle. Ce qui a abouti de ce fait, à l’arrestation de deux principaux accusés dans cette affaire, tandis que le troisième mis en cause était en fuite.

Dans la plainte des victimes, il est signifié que ceux-ci avaient signés un document de la part du pseudo-concessionnaire, leur enjoignant d’adhérer à une série de conditions, de payer la somme totale en deux ou trois tranches, pour enfin, les faire tourner en rond pendant des semaines, puis des mois, avant que le pot-aux-roses ne soit découvert et l’arnaque percée à jour.

Lors du procès tenu le mois de mars dernier au niveau du tribunal de Dar El Beida, le principal accusé a été condamné à une peine de cinq (5) ans de prison. Un autre accusé qui a été innocenté en première instance a également été entendu pour l’audience du 7 septembre.
Le procès est toujours en cours.

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