Visa de travail – les détenteurs de certains visas de travail ne seront bientôt plus obligés de retourner dans leur pays d’origine pour faire renouveler leur permis de séjour.
Une simplification réclamée particulièrement par les entreprises du secteur technologique.
En effet, le gouvernement américain va simplifier le renouvellement des visas pour les employés étrangers temporaires. Une décision réclamée par plusieurs secteurs, dont celui des technologies.
Les travailleurs étrangers temporaires, aux États-Unis, n’auront bientôt plus besoin de quitter le pays pour réclamer un permis de séjour. Une mesure va être prochainement lancée pour faciliter le renouvellement de visa pour cette catégorie, rapporte Courrier international le 22 février dernier.
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« Nous nous sommes tous aperçus, durant la crise sanitaire, à quel point il était difficile pour ces travailleurs de retourner dans leur pays d’origine et de décrocher un rendez-vous pour obtenir le nouveau visa et revenir ensuite aux États-Unis. Nous allons essayer de régler ce problème avec ce dispositif », a déclaré Julie Stufft, sous-secrétaire adjointe au département d’État.
Visa de travail 2023 : main-d’œuvre qualifiée
Tous les titulaires de visa de travail ne seront pas concernés dans un premier temps. Les autorités prévoient de mettre en place cette mesure pour les détenteurs de visas H et L, réservés aux dirigeants d’entreprise et aux cadres.
Ces travailleurs, hautement qualifiés, occupent généralement des fonctions d’informaticien d’ingénieur ou encore de chercheur. Autant de postes à haute valeur ajoutée pour les sociétés américaines.
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Or les nouvelles annonces de plans de licenciements dans les mastodontes de la technologie, à l’instar de Twitter ou Microsoft, spécialement dans la Silicon Valley, les ont fragilisées.
Les divisions du gouvernement américain visent également à rassurer ce secteur indubitablement stratégique dans un contexte de concurrence économique.
Permis de séjour : pressions des cabinets
Durant nombreuses années, plusieurs cabinets se battent pour faciliter la demande de renouvellement des permis de séjour. Pour Shev Dalal-Dheini, membre de l’American Immigration Lawyers Association, il s’agissait d’une « obligation », dans un contexte de « la crise sanitaire et de retards dans les traitements des demandes ».
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D’après lui, les travailleurs étrangers temporaires « n’avaient pas l’assurance d’obtenir le tampon indispensable pour pouvoir revenir”. Qu’il se rassure, la réouverture des économies nationales et le regain d’activité devraient se traduire par une activation des procédures.
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