Banque étrangère – l’opération est intervenue après un an d’investigations approfondies.
05 individus, tous membres d’ «un réseau criminel transfrontalier», ont été mis sous mandat de dépôt. La décision a été prise par le juge d’instruction de la première chambre du pôle pénal économique et financier de Sidi M’hamed, Alger.
La cupidité de OG Solutions
Pris la main dans sac, ce groupe criminel est poursuivi pour «infraction à la réglementation et la législation régissant le change et le mouvement des capitaux de et vers l’étranger et la non-obtention d’agrément préalable requis par les autorités compétentes».
Les mis en cause dans cette affaire opéraient sous couvert d’un centre d’appel. L’activité de «ce groupe de criminels», qui travaillait au compte de l’entreprise OG Solutions, une société privée construite avec l’argent de l’Ansej, ( financée par l’État) s’est avérée finalement être autre que celle déclarait.
«L’Ansej avait accordé 01 milliard de centimes pour financer ce projet», d’après les déclarations de l’une des personnes interpellées, dont le témoignage a été diffusé par l’ENTV.
L’appât du gain «offert par le Directeur Général de la banque Paysera, ayant rendu visite en Algérie», d’après le témoignage d’un autre accusé, a dominé dans l’approche des patrons de la société. Les membres d’OGS, pourtant universitaires et cadres, ont transformé le centre d’appel en succursale bancaire clandestine, tout en étant conscients des conséquences de ce travail « illégal ».
Aussitôt, le groupe a été dévoilé, les responsables lituaniens ont proposé par mail, aux dirigeants de l’entreprise, leur succursale clandestine en, Algérie de décoller vers la Bulgarie pour les exfiltrer vers la Lituanie, mais c’est déjà trop tard.
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C’est là que le redoutable piège tendu par les services de sécurité algériennes s’est refermé. Depuis plus d’une année, la police, enquêtait discrètement sur les agissements de ce groupe criminel, est alors intervenue au moment opportun pour mettre fin à cette activité illégale, qui cause un préjudice sérieux à économie nationale.
Banque étrangère : devant le pole juridique et économique
La Dgsn avait, pour rappel, émis samedi une note à ce sujet, déclarant «le démantèlement d’un groupe criminel qui a ouvert clandestinement la succursale d’une banque étrangère non agréée ( hors la loi) sur le territoire algérien et dont le siège est basé en Lituanie», affirme la même source.
«L’opération est intervenue après un an d’investigations approfondies. Les éléments de ce groupe criminel ont été présentés, le week-end dernier devant le représentant de la république au pôle économique et financier de Sidi M’hamed», lit-on dans la même note de la Dgsn.
D’après les détails de cette affaire, qui n’a pas encore livré tous ses secrets, le nombre d’employés et leur masse salariale étaient en constante hausse, tandis que la déclaration de déficit de cette société à la direction générale des impôts a alerté les soupçons sur la nature de cette activité clandestine.
C’était le déclic qui a poussé les services compétents, à accomplir les démarches légales et à perquisitionner le siège de la filiale, non autorisée.
En effet, Paysera promettait de livrer à ses clients des cartes de paiement sans contact, compatibles avec Apple Pay et Google Pay, et utilisables dans le monde entier.
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Les avantages de la carte de débit Paysera étaient, en principe, variés, comme la Carte Visa, soit-disant reconnue au niveau international, avec laquelle vous avez le droit de retirer de l’argent avec elle à n’importe quel distributeur automatique qui accepte les cartes Visa, ou la lier avec Amazon, PayPal et plus encore.
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