Face à l’inflation sur les produits alimentaires, la mise en place d’un chèque alimentaire mensuel de 65 € a été demandée par une association pour les familles vivant au niveau du seuil de pauvreté.
Tandis que le premier syndicat agricole (FNSEA) réclame un chèque annuel d’une valeur de 100€. Ces 02 dispositifs concerneraient les ménages modestes, pour leur permettre une alimentation, variée plus saine et équilibrée.
Manger bien n’a jamais été également cher qu’en cette période difficile. Au vu de la flambée fulgurante des prix, Malheureusement, les familles les plus modestes n’ont quelquefois pas les budgets essentiels pour bénéficier d’une alimentation variée et équilibrée.
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En effet, une famille de 02 adultes et de 02 enfants doit dépenser au minimum 477€/ mois pour s’alimenter sainement, selon l’association Familles rurales, une somme supérieure de 65 € à ce que peuvent s’acheter les français vivant au niveau du seuil de pauvreté.
Alors, l’association a réclamé un chèque alimentaire d’une somme de 65 €, pour essayer de remédier à cette problématique, adressé aux 09 millions de français les plus précaires.
Chèque alimentaire : c’est quoi « manger sainement » ?
Voici les préconisations nutritionnelles du Programme National Nutrition Santé (PNSS) pour entretenir une bonne santé (pour un adulte) :
•Manger au minimum 05 fruits et 05 légumes par jour;
•Des produits laitiers (lait, yaourts, fromages…) 02 fois par jour;
•Des féculents complets au moins 01 fois par jour;
•Du poisson au moins 02 fois par semaine dont un poisson gras (sardine, saumon, maquereau..);
•Des légumes secs (lentilles, pois chiches,..) au moins 02 fois par semaine;
•Des matières grasses et en priorité des huiles de colza, de noix ou d’olive chaque jour (en petite quantité);
•En viande, privilégier la volaille et de réduire le porc, le bœuf, le mouton, le veau, l’agneau et les abats (à 500 grammes maximum par semaine) également charcuterie (à 150 grammes maximum par semaine).
•Limiter sa consommation de sel, de sucre, de boissons alcoolisées, etc…
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Pour rester en bonne santé, selon l’association Familles rurales, le plus important est de rester dans le fait de « manger des produits sains au sens du PNNS, en particulier les légumes et fruits, peu importe qu’ils soient bio ou non et d’éviter les produits trop gras, trop transformés, trop sucrés et trop salés ».
Un chèque alimentaire de 65 €
Pour que les familles les plus modestes puissent prétendre à une alimentation équilibrée, l’association Familles rurales a recommandé (le 22 février dernier, dans une lettre ouverte), le ministre de la Santé, François Braun, à mettre en place une subvention mensuelle de 65 € minimum.
Le coût annuel de ce chèque alimentaire est chiffré à 7,2 milliards d’euros. Pour justifier le coût de cette procédure, l’association met en lumière le fait que les frais des soins des pathologies provoquées par une mauvaise alimentation s’élèvent à 20 milliards d’euros par an.
Les interrogations du Gouvernement
L’interrogation principale du gouvernement face à ce chèque alimentaire est la façon dont ils vont pouvoir contrôler les dépenses. En effet, il est difficile de fixer les produits et les marchandises que ce chèque permettra d’acheter et dans quelles surfaces. Sera-t-il seulement destiné pour les courses en supermarché ?
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Le risque, c’est que l’État subventionne également la nourriture à consommer avec modération (comme des sodas, des produits ultra-transformés, etc). Ce qui serait vraiment contre-productif.
Ainsi, il reste encore à définir ce qu’est un bon produit. Est-ce qu’on doit se baser sur la proximité, l’impact environnemental ou également le nutriscore… ? Cette actualité reste à suivre.
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