Construction automobile – l’usine de montage automobile Renault Algérie, implantée à Oued Tlelat dans l’ouest du pays à la wilaya d’Oran, est de nouveau à l’arrêt.
En effet, La direction de l’usine « Renault Algérie » d’Oued Tleilat a été contrainte d’arrêter l’activité et de mettre les salariés au chômage technique depuis début décembre dernier.
Et aussi de reporter l’installation des 3.200 voitures restantes jusqu’à l’arrivée des moteurs et boîtes de vitesses montés depuis une usine au Brésil, après qu’ils ne sont pas pu être importés.
Construction automobile : la reprise est prévue pour le mi-février
La direction de l’usine a décidé de reprendre le travail au milieu du mois de février prochain, avec l’arrivée de la commande de pièces détachées (boîtes de vitesses) importées de l’usine brésilienne.
La commande de pièces détachées doit parcourir une longue distance avant d’embarquer sur le territoire algérien, après qu’il n’a pas été possible de les importer de l’usine espagnole la plus proche.
Même l’entrée de ces pièces de rechange à travers un autre pays que l’Espagne, n’était pas possible, l’Espagne étant le fournisseur de l’industrie des pièces automobiles de toute la région du Moyen-Orient.
En plus, la fermeture de l’usine du groupe « Renault » en Russie a empêché sa fabrication dans ce pays.
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L’installation des voitures restantes du stock précédent sera achevée début juin prochain après la réception de ces pièces manquante.
Renault Algérie demande aux autorités algériennes de poursuivre son activité
Ce qui concerne les ouvriers de l’usine, leur avenir dépendra de la réponse des autorités algériennes à la requête du groupe Renault Algérie. En effet, ce dernier a demandé de poursuivre le montage d’un autre quota de voitures. Pour d’éviter l’arrêt de l’activité de cette usine.
Il est prévu que le conseil d’administration de la société se réunisse en présence de représentants de la société holding « Madar » dans les prochaines semaines, pour ajuster le budget de la société pour l’année 2023 et discuter de la question d’une demande supplémentaire d’importation de pièces de rechange pour installer 17 000 voitures afin d’éviter l’arrêt de l’usine.
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Et également d’approfondir le contenu du nouveau cahier des charges de l’industrie automobile et d’exiger plus de précision sur la qualité des moteurs, mais plutôt d’orienter les procédures d’équipement des usines en machines et robots spécialisés, ainsi que la détermination des taux d’intégration stipulés.
Quant à l’évaluation financière de l’usine, selon le nouveau cahier des charges de la filière automobile, elle pourrait dépasser les 300 millions d’euros, selon l’étude réalisée par la société «Renault Algérie».
Les contacts se poursuivent également avec la société turque « Tosyali », spécialisée dans la sidérurgie, située dans la zone industrielle de Betwa, afin de prendre en charge la partie liée à la finition du matériel fer pour la fabrication des carrosseries automobiles et même du matériel pour la fabrication de quelques pièces de rechange, ce qui contribuera à élever le taux d’intégration nationale.
La question demeure quant à la possibilité de fournir le service de « scellage – emboutissage » des pièces en fer et de les détailler, qui est une technologie très avancée qui demande un équipement spécial.
Dans le cas où cette étape importante serait mise en œuvre, l’usine pourra réduire les coûts en commercialisant le même produit à d’autres usines, telles que « Stellantis » dans la zone industrielle de Tafrawi, et les projets à venir de l’industrie automobile dans d’autres régions.
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