Crédit immobilier

Crédit immobilier: chute et probable relève à partir du prochain automne

Le crédit immobilier continue sa chute vertigineuse amorcée depuis plusieurs mois en France. Durant le premier trimestre 2023, le montant alloué s’est effondré à hauteur de 40,8% par rapport à la même période de 2022, selon les derniers chiffres l’Observatoire Crédit Logement/CSA. Celui-ci prévoit cependant un changement de situation dès l’automne. 

Le crédit immobilier ne cesse de baisser depuis quelques mois. A cause notamment du taux d’intérêt, passé de 1,20% en janvier 2021 à 3,08% en mai, selon les données de la Banque de France, on opte peu à l’emprunt. La demande de prêts a baissé de 20% sur un an au premier semestre, a indiqué le courtier Meilleurtaux.

L’autre problème soulevé et qui contribué dans la chute de  » la production » des crédit est le relatif à l’accessibilité à l’emprunt. Il se trouve en effet qu’un grand nombre de dossiers déposés par les emprunteurs ne sont pas finançables, du fait d’un taux d’endettement bien supérieur à celui exigé par les autorités, est ainsi passé de 22% en janvier 2021 à 33% en juin 2023, selon les derniers chiffre de Meilleurtaux communiqués mardi 11 juillet lors d’une conférence.

Crédit immobilier: les raisons d’une chute

La conséquence sur le crédit immobilier a été ainsi sans équivoque. La  montant des crédits accordés s’est effondrée de 40,8% par rapport à la même période de 2022. Avec 150 milliards d’euros de prêts attendus pour l’ensemble de l’année 2023, elle reviendrait au niveau de 2015, a indiqué Michel Mouillart, professeur d’économie et responsable de la présentation des résultats de l’étude.

“Après l’euphorie, le marché est aujourd’hui atone avec une baisse de la demande, de l’offre et des restrictions bancaires fortes », constate de son coté Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux. Affirmant que « cette baisse de la demande s’est accentuée au cours du second trimestre 2023”.

Crédit immobilier: lueur d’espoir pour l’automne 2023

Et d’ajouter “la hausse des taux grève les capacités d’emprunt des ménages et cette hausse n’est pas terminée. La situation semble donc bloquée entre acheteurs qui attendent une hypothétique chute des prix, affaiblis par la baisse incessante de leur capacité d’emprunt et des propriétaires vendeurs de plus en plus rares”.

Un lueur d’espoir cependant. « Il est probable qu’à l’automne, nous aurons atteint le fond de la piscine » et « un redémarrage lent de la production de crédit » peut être attendu pour l’été 2024, a noté en effet Michel Mouillart.

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