Plusieurs stations de service ont été obligés de fermer suite à la crise de carburant qui frappe la France.
Le gouvernement français accentue la pression sur les syndicats et les directions des raffineries bloquées pour qu’ils négocient. Ce mardi matin, l’exécutif n’exclut pas d’avoir recours à des réquisitions.
Crise de carburant : Elisabeth Borne réunit ses ministres
Juste après son rentrée en France après une visite de deux jours effectué en Algérie, la première ministre française Elisabeth Borne a réuni lundi soir tard plusieurs ministres afin de trouver des solutions dans la crise des pénuries de carburants.
En effet, la première ministre française cherche des solutions à cette crise de carburant qui a touché plus d’un tiers des stations essence de France
Crise de carburant : Le gouvernement france accentue la pression
Face à cette situation, le gouvernement français a accentué la pression sur les syndicats et les directions pour qu’ils négocient.
En dépit d’appels répétés de l’exécutif pour que les deux parties s’assoient à la même table, la CGT et la direction de TotalEnergies ne sont pas parvenues à s’entendre.
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La grève se poursuit aussi dans les deux raffineries françaises d’Esso-ExxonMobil, après une réunion avec la direction qualifiée de « non-concluante » par Christophe Aubert, délégué syndical central CGT.
Crise de carburant : le gouvernement envisage des réquisitions
Le gouvernement envisage des « réquisitions »
Ce mardi matin sur RTL, OIivier Véran, porte-parole du gouvernement, a réitéré l’appel à lever les blocages « sans délai » sans quoi l’exécutif menace d’intervenir. « Nous mettons tout en œuvre pour que cette situation s’arrête », a-t-il ajouté au lendemain d’une réunion d’urgence à Matignon, en évoquant la possibilité de procéder à des réquisitions ou de rouvrir les accès aux dépôts.
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Selon franceinfo, le gouvernement n’exclut pas d’avoir recours à des « réquisitions » de salariés dans les raffineries bloquées. Cela consisterait concrètement à libérer les piquets de grève, si besoin en faisant appel aux forces de l’ordre, afin de faire travailler des salariés désignés. Cette décision peut être prise par les préfets au nom de la « continuité du service public ». Cette dernière option résonne comme un ultime coup de pression pour ramener tout le monde autour de la table des négociations.