Renault 5 électrique – s’il ne fait aucun doute que la future Renault R5 électrique a déjà trouvé son public, elle doit encore conquérir les acquéreurs, et pour ce faire, devra soigner son prix, même s’il restera compliqué de maintenir toutes les promesses déjà faites…
Depuis la présentation du concept R5 électrique en janvier 2021, on prédit grand succès à celle qui pourrait s’appeler R5 E-Tech début 2024, parce-que le showcar qui donnait corps au plan Renaulution déclaré par le nouveau président, Luca De Meo, est en fait extrêmement proche de la réalité.
cependant, l’accueil du public pour cette Supercinq sauce “électrons” ne fait aucun doute, les cœurs sont déjà acquis, Reste le plus difficile : conquérir les portefeuilles…
Renault 5 électrique : la promesse de Luca De Meo
Pour ce faire, Luca De Meo lui-même avait fait une promesse, celle d’une R5 accessible avec un tarif d’appel situé autour de 25 000 €, sans que l’on sache s’il tiendra compte, ou non, du bonus CO2 à l’achat.
Mais puisque la batterie compte pour 40% du coût d’une voiture électrique, c’est bien là qu’il faut agir pour en faire baisser le prix final.
C’est tout le travail des équipes de Renault qui ont notamment pensé à, en collaboration avec Nissan, une nouvelle chimie de batterie, au lithium-phosphate de fer, nettement moins chère.
Moins de 400 km d’autonomie en entrée de gamme
Problème, cette technologie dite LFP est environ 30% moins dense en énergie, c’est à dire, à taille équivalente, une batterie LFP affiche une capacité inférieure à une “traditionnelle” technologie nickel-manganèse-cobalt.
Ou, dans l’autre sens, il faut une batterie LFP plus encombrante pour avoir les capacités d’une batterie NMC, or la future R5 est promise sous les 04 mètres de long et peu plus pour la future 4L électrique issue du concept présenté à Paris en 2022.
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Compliqué, donc, de faire rentrer une batterie LFP offrant une autonomie acceptable dans la plate-forme CMF/B-EV utilisée pour ces deux voitures “wattées”.
D’un autre côté, le surpoids généré par une batterie LFP aurait nécessité de renforcer les trains roulants (freins, suspensions, …) de ces deux modèles et, in fine, d’en augmenter le coût, comme nous l’a confié Gille Le Borgne, le patron de l’ingénierie du groupe Renault.
Exit, donc, les batteries moins chères, les futures R5 et 4L électrifiées composeront avec la technologie lithium-ion dont les preuves ne sont plus à faire côté efficacité mais qui reste néanmoins plus coûteuse.
Si Renault veut maintenir la promesse d’une R5 à 25 000 € – soit 10 000 € de moins qu’une Zoé ! –, il n’aura d’autre choix que de proposer une capacité de batterie inférieure en entrée de gamme au 52 kWh de l’actuelle citadine.
Car la rationalisation industrielle permise par la plate-forme CMF/B-EV considérablement partagée au sein du groupe Renault ne suffira pas, seule, à casser les prix, les 400 km promis pour la R5 de série ne concerneront donc pas l’entrée de gamme.
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