Douane – Les algériens de l’étranger rentrent, que ce soit en avion ou par bateau, rarement chez eux au Bled les matins vides.
Les voyageurs bénéficient de plus de liberté lors d’un voyage par bateau, en revanche, le poids autorisé des bagages est très limité en avion. Toutefois, ils doivent passer par la douane algérienne une fois arrivés au port.
Le 26 juillet dernier, un voyageur a vécu une mauvaise expérience avec la douane algérienne, lors d’une traversée au départ de Marseille. Dans une publication sur Facebook, ce voyageur a raconté son histoire, en effet, à son arrivée au port de Béjaïa, il confie qu’il a dû payer une taxe à la douane.
« Ils me l’ont taxé puisque je n’ai pas voulu « presser un café » »
Le voyageur explique que « vu la chaleur en Algérie », il avait décidé de transporter avec lui en bateau « un climatiseur portatif ». Il n’avait pas pu passer la douane, en arrivant au port, avec son appareil électroménager sans avoir décaissé une taxe.
Selon ce passager, il s’agit d’une injustice. Il accuse les douaniers d’avoir appliqué la taxe car il ne leur avait pas donné un pot-de-vin. « Ils me l’ont taxé puisque je n’ai pas voulu « presser un café » », a-t-il écrit.
Une internaute, dans l’espace commentaires indique qu’elle se trouvait elle aussi à bord de la même traversée et que son frère avait dû payer une taxe à la douane.
Un autre émet, quant à lui, des doutes sur la corruptibilité des douaniers. « Durant leur demande de pot-de-vin, bizarre qu’il n’y ait jamais eu personne pour les filmer », ironise-t-il.
Un dernier a posé la question » les taxes sont appliquées sur tous les articles ou seulement sur les produits neufs ». Le voyageur lui répond « qu’il a payé pour un produit vieux de 5 ans ».
Douane : voici la valeur du bagage autorisée
Toutefois, une commentatrice annonce qu’elle a fait entrer des trucs électroménagers avec facture en Algérie sans payer des taxes à la douane. Elle précise toutefois que cela date d’avant 2017.
Les choses ont bien changé depuis, d’après le témoignage du passager. Il fait savoir que la taxe en question est bien réelle et s’élève « à 30 % du prix du produit ». Mais quand est-ce qu’elle est appliquée ? Et que dit vraiment la loi ?
Sur leurs affaires personnelles que les voyageurs algériens souhaitent faire entrer en Algérie, la réglementation algérienne leur offre une franchise des droits et taxes, à condition que les bagages ne soient pas destinés à un usage commercial, et leur valeur ne dépasse pas les 150.000 dinars algériens.
Si la valeur des articles transportés par les voyageurs dépasse les 150.000 dinars, une taxe forfaitaire de 30 % de la valeur des affaires est appliquée. Cette taxe permet le dédouanement des articles, et ce, toujours à condition qu’ils ne soient pas destinés à un usage commercial.
Pour finir, l’internaute conseille aux passagers de ne pas dévoiler aux douaniers la valeur réelle des articles transportés. « Quand ils vous demandent le prix d’achat d’un article, baissez le prix au maximum pour payer moins », a-t-il recommandé.