L’État offre la prime de Noël, depuis de nombreuses années en décembre, pour ceux qui reçoivent certains revenus minimaux, donnant ainsi un coup de pouce supplémentaire pendant la période festive.
L’Allocation de Solidarité Spécifique et le RSA destinée à ceux qui ont épuisé leurs droits au chômage font partie des allocations éligibles.
Une hausse régulière de l’Allocation Adulte Handicapé
Bien que l’Allocation Adulte Handicapé soit classée parmi les minima sociaux, les personnes bénéficiant de cette allocation ( AAH) n’ont jamais reçu la prime de Noël.
Cette omission a été justifiée par le gouvernement par la régulière hausse de l’Allocation Adulte Handicapé au fil des ans, comme le note aide-sociale.fr.
En effet, en 15 ans, cette aide a augmenté de plus de 25%. Elle est passée de 621,27 euros en 2007 à 956,65 euros en cette année ( 2023). Par contre, d’autres aides versées par l’État n’ont pas connu une telle revalorisation.
Les groupes de défense des personnes handicapées ont tenté d’obtenir cette prime (prime de Noël) sans succès. Cependant, la discussion continue parce que de nombreuses pétitions sont en cours de signature.
Voici les personnes exclues de la prime de Noël
En plus des bénéficiaires de l’Allocation Adulte Handicapé, les chômeurs sont également exclus de la prime de Noël. De même, cette prime n’est accordée, pour les retraités, que dans des circonstances spécifiques.
Il est nécessaire de souligner que bénéficier à la fois de la prime d’activité et de la prime de Noël est rare.
Pour profiter de la prime de Noël, il n’y a pas de procédures spécifiques à faire. Elle est délivrée automatiquement par la caisse d’allocations familiales ou la MSA pour les bénéficiaires du RSA.
C’est Pôle emploi qui s’occupe du versement de cette prime pour ceux qui reçoivent l’ASS, l’AER ou la prime forfaitaire mensuelle de reprise d’activité.
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