Le vendredi passé était un jour noir, une jeune collégienne de 12 ans a été retrouvée morte.
Lola , une collégienne de 12 ans a été retrouvée morte le vendredi passé. Son corps a été retrouvée dans une malle en plastique dans le 19e arrondissement de Paris.
La brigade criminelle continue à enquêter avec les suspects algériens qui sont impliqués dans cette affaire de meurtre. Les partisans de Marine le Pen et Éric Zemmour profitent de cette occasion pour attaquer la communauté algérienne.
Transfert d’argent : la communauté algérienne visée
La communauté algérienne est devenu la cible des différentes attaques après le meurtre de Lola car les mises en cause dans l’affaire de mertre de cette innocente jeune collégienne sont des algériens.
Il ne se passe donc pas un jour sans que des voix ne s’élèvent pour exiger de la part gouvernent français des mesures radicales. Ce dimanche, Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national (RN) de la Somme (nord de la France), a remis sur la table une vieille proposition.
Il a suggéré, en effet, de suspendre, mais pas interdire comme il tient à le préciser, les transferts d’argent de la communauté algérienne de France car il ne pense pas que « l’Algérie pourrait se permettre de se couper des financements de la diaspora ». « La diaspora algérienne en France finance l’économie algérienne à des proportions très importantes », a-t-il affirmé sur Francinfo sans donner davantage de détails.
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En novembre 2021, Arnaud Montbourg, ancien ministre de l’Economie, avait proposé de bloquer les transferts d’argent vers les pays qui ne rapatrient pas leurs ressortissants. Bien évidemment, il ciblait l’Algérie, la Tunisie et le Maroc.
« Il y a 11 milliards de transferts d’argent qui passent par Western Union sur l’ensemble des pays d’origine. Nous bloquons tous les transferts aussi longtemps qu’on n’a pas un accueil de coopération. Ce sont des transferts d’argent privé qui aujourd’hui sont une manne pour ces pays, et nous avons besoin de dire ‘ça suffit’ », avait-il justifié à l’époque sur RTL.
Mais la proposition choc de cet ancien ministre de François Hollande n’était qu’une sortie médiatique de pré-campagne électorale. Et pour cause, il s’agit d’une mesure totalement inopérante.
Son application, quant à elle, est invraisemblable du fait qu’elle se heurte à plusieurs obstacles dont un qui est juridique. Selon Marianne, le droit de l’Union Européenne prévoit en que « toutes les restrictions aux paiements entre les États membres ou entre les États membres et les pays tiers sont interdites ».
S’ajoute à cela, le rejet des entreprises de transfert de fonds, comme Western Union et MoneyGram, de ce genre de mesures. Enfin, les transferts d’argent vers l’Algérie s’opèrent souvent sur le marché parallèle loin de tout contrôle.