Meurtre de Lola – L’Affaire de la petite Lola continue de faire couler beaucoup d’encre en France. Victime d’un odieux crime, la petite fille d’à peine 12 ans a subi un viol et des actes de torture avant de se faire assassiner dans le 19ᵉ arrondissement de Paris. La principale suspecte n’est autre qu’une jeune de 24 ans, Dahbia B, ressortissante Algérienne, se trouvant en situation irrégulière sur le territoire français.
Accusée d’avoir enlevé, violé, torturé et tué la jeune Lola, Dahbia B. pourra être jugée. C’est en tout cas la conclusion à laquelle est parvenu l’expert psychiatre chargé d’examiner la jeune femme de 24 ans.
Meurtre de Lola – les conclusions de l’expertise psychologique
Dans son rapport, que «Le Parisien» s’est procuré, le médecin brosse un portrait glaçant de la ressortissante Algérienne: «Sur le plan social, sa dangerosité doit retenir toute l’attention, le risque de violence étant évalué comme étant très élevé», estime notamment le spécialiste.
L’expert évoque «un haut potentiel narcissique psychopathique, c’est-à-dire une surestime de soi» ainsi qu’une «tendance à la manipulation», une tendance au «mensonge pathologique» et une «absence d’empathie et de culpabilité». Lors de son expertise, le médecin a analysé les auditions de Dahbia B. devant les gendarmes et l’a lui-même rencontrée à trois reprises en prison. Lors de ces entretiens, la jeune femme a confié au psychiatre avoir abusé du cannabis étant plus jeune: «Ça m’a tuée parce que j’avais la flemme», a-t-elle expliqué
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Meurtre de Lola – La principale suspecte ne souffre d’aucun trouble psychologique
Ainsi, l’expertise psychiatrique a relevé que la principale coupable du meurtre de Lola, Dahbia, » ne souffre d’aucun trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli ou altéré son discernement ». Cependant, le médecin ayant réalisé le rapport n’a pas manqué de noter le fait que la présumée coupable avait affiché des signes » de trouble grave de sa personnalité ».
Meurtre de Lola -« Ma mère c’était un ange, une reine »
La vie de Dahbia B. semble avoir basculé après le décès de sa mère, atteinte d’un cancer. «Ma mère c’était un ange, une reine, je lui disais tout», a confié l’Algérienne, qui est alors tombée dans l’errance et les problèmes financiers. «Je suis partie, on a jeté mes affaires. Les papiers, c’est un truc qui m’a bouleversée car je voulais ma nationalité française et un métier qui me plaise», a-t-elle expliqué à l’expert
Meurtre de Lola en France : retour sur les aveux glaçante de Dahbia
Dans ce même contexte, il convient de rappeler que les enquêteurs avaient entendu la principale suspecte du meurtre de Lola à six reprises. Au cours de ces auditions, Dahbia avait d’abord nié les faits en répétant « je n’ai pas envie de vous répondre ». Puis, n’avait eu de cesse de changer sa version des faits en livrant des récits contradictoires et en décrivant les détails de ce qu’elle a fait subir à la jeune Lola, avant de se rétracter, affirmant que c’était un « cauchemar ».
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D’après ses aveux, rapportés par Le Monde, Dahbia avait croisé la jeune Lola, qui rentrait de l’école, le 14 octobre vers 15h30 devant l’entrée de l’immeuble dans lequel elle n’avait pas pu accéder, à défaut de posséder le passe d’entrée. La petite avait, d’ailleurs, refusé de lui prêter le sien, mais la jeune femme aurait profité du moment où elle avait déverrouillé la porte pour y accéder, au même moment qu’elle.
Au cours de ses nombreuses auditions, Dahbia avait détaillé sa version des faits, révélant aux enquêteurs les coups, mais aussi les blessures au couteau et aux ciseaux qu’elle avait infligés à la petite Lola. Alléguant qu’elle ne l’avait pas forcé à monter avec elle, Dahbia avait pourtant admet avoir « tapé la petite fille par ce qu’elle ne se sentait pas bien », avant de se rétracter, assurant que c’était Lola qui voulait la tuer.
Une contre expertise n’est pas à écarter mais dans l’état actuelle des choses, Dahbia B mise en examen pour homicide et Viol, est déclaré pénalement responsable et est susceptible d’être jugée devant un tribunal. Notons que celle-ci a déjà reconnu les charges retenues contre elle.