Le Visa Schengen est l’un des plus demandés au monde, car il permet de visiter 27 pays européens. Ce précieux document ouvre l’accès de l’espace Schengen sans avoir besoin d’un autre visa pour circuler dans l’ensemble de ces États.
Le nombre de documents à fournir démotive parfois les passagers étrangers, et l’obtention de ce visa n’est pas toujours facile, notamment pour les algériens, les marocains et les tunisiens qui souhaitent visiter l’Europe.
La Pologne : taux de refus de visa Schengen assez bas
La Pologne fait partie des pays de l’espace Schengen qui ont un taux de refus assez bas, d’après le site Schengen Visa Info. À rappeler que l’année 2022 a été marquée par une restriction significative des visa Schengen.
Selon un article paru ce 11 septembre sur le média Politico, un scandale de trafic de visas vient d’éclater dans ce pays.
Visa Schengen : une polémique au coeur de la campagne électorale
C’est à Varsovie que l’affaire a éclaté. Des partis politiques ont révélé un trafic de visas au sein des consulats du pays, alors que la Pologne prépare ses élections. La même source rapporte que des « centaines de milliers de visa de travail temporaires ont été délivrés en échange de pots-de-vin ».
C’est-à-dire, des voyageurs internationaux ont eu l’occasion d’acheter leurs visas Schengen et ont ainsi contourné la procédure classique et un risque de refus.
Un visa Schengen contre 5 000$
Des journaux locaux, selon le site, ont confirmé la corruption des consulats qui ont distribué des visas à des ressortissants étrangers moyennant finance. « Les gens payaient 5 000 dollars pour éviter la file d’attente dans les consulats polonais », rapporte Politico.
L’enquête de police anti-corruption polonaise, toujours en cours, aurait été ouverte suite à la pression d’autres États de l’Union européenne, alertés par le nombre exorbitant de visas de travail accordés par la Pologne récemment.
À souligner que ce visa particulier peut être délivré pour plusieurs motifs : visite familiale, voyage touristique, professionnel. Le séjour ne doit pas dépasser une période de 03 mois consécutifs et le touriste doit quitter la zone à la fin de ce délai.