constructeurs de voiture

Alger négocie avec de « grands constructeurs automobile »

    Alger est en négociations avec de grands constructeurs automobile pour faire entrer des voitures neuves en Algérie. L’objectif en est de bénéficier d’une plus-value, d’un savoir-faire technologique et installer une véritable industrie à partir de la deuxième année. 

      Selon la loi de finances complémentaire 2022, il sera désormais possible à toute personne physique ou morale activant dans le domaine du transport en Algérie d’importer une voiture, a rappelé, hier, le ministre des Transports, Ahmed Zeghdar.

    Le dossier de l’importation des véhicules n’a pas fini de faire parler de lui en Algérie, depuis que les autorités ont fait table rase de la fausse industrie de l’automobile qui existait au temps de l’ancien régime, faisant subir au Trésor public des préjudices énormes et une réputation sulfureuses.

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Des grandes écuries de constructeurs auto bientôt en Algérie

    Prendre son temps pour des constructeurs professionnels

     Aujourd’hui, le gouvernement prend son temps, étudie la question sous toutes ses coutures pour aller vers une vraie industrie d‘automobile, et non pas uniquement vers une vente de bazar. Si les concessionnaires auto s’impatientent aujourd’hui dans leurs starting-blocks, ils doivent connaitre les dessous de cette fausse industrie qui avait prévalu jusqu’alors et qui avait terni gravement l’économie algérienne.

   A ce jour, aucun agrément n’a encore été accordé, et tout ce qui a été dit c’est de la pure spéculation. Les premiers bénéficiaires seront connus du grand public le jour même de l’annonce de la liste que le ministère de l’Industrie est en train de finaliser.

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les constructeurs auto en négociations avec Alger

   Il est vrai que des sources proches du dossier ont parlé d’un premier groupe de cinq concessionnaires qui auraient été choisis dans la masse de la (presque) centaine de prétendants, mais rien n’est sûr à 100%. Tout comme les informations qui donnent le premier arrivage des voitures importés par l’Algérie pour la première quinzaine du mois de janvier 2023. Et là encore, ce sont des spéculations, et rien de très certain n’est fixé.

   Malgré cela, on est presque certain que la liste des concessionnaires est en train d’être clôturée pour une première étape, pour jauger, évaluer, puis juger du travail accompli par ces concessionnaires, avant de se prononcer sur une nouvelle liste.

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Des constructeurs auto solide pour une industrie auto sérieuse

 

Au bonheur des transporteurs

   La loi de Finances complémentaire 2022 a été claire, en ce sens qu’elle précise que ce n’est pas le nombre des bénéficiaires qui prévaudra, mais la qualité et le sérieux de ces concessionnaires, puisque la loi de finances rectificative « permet à toute personne et à tout établissement public agissant dans le domaine des transports d’importer des voitures ». Ce qui indique déjà, au grand bonheur des transporteurs, qu’ils peuvent déjà s’apprêter à importer des véhicules de transports sans désormais avoir besoin de passer par un concessionnaire.

      Selon la loi de finances complémentaire 2022, il sera désormais possible à toute personne physique ou morale activant dans le domaine du transport en Algérie d’importer une voiture.

Des constructeurs sérieux pour industrie automobile solide

Pour le premier responsable du département de l’Industrie, « le secteur s’attèle à la mise en place d’une industrie automobile sur de bonnes bases avec un taux d’intégration acceptable ». C’est ce qu’a annoncé depuis Boumerdes, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, dévoilant que des négociations ont été engagées avec de « grands constructeurs automobiles » dont « les noms seront connus après la promulgation, les prochains jours, des textes d’application relatifs à la nouvelle loi sur l’investissement ».

Ce qui permettra de connaitre les noms des sociétés qui activeront dans le domaine de la construction automobile locale. A propos de l’importation des véhicules, le ministre soutient qu’aucune autorisation n’a été accordée pour le moment. «Nous n’avons accordé aucun agrément pour importer des voitures. Nous sommes en train de négocier avec des entreprises internationales pour faire entrer des voitures en Algérie ». De même, ces compagnies devront entamer l’activité de montage la première année et lancer l’industriel automobile au bout de la deuxième année. « Le secteur focalisera, la première année, sur l’opération de montage automobile avant d’installer une véritable industrie à partir de la deuxième année » a précisé le ministre.

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