Airbnb: le plan du gouvernement pour lutter contre les meublés touristiques

Airbnb: le plan du gouvernement pour lutter contre les meublés touristiques

Airbnb et les autres plateformes de location de logements sont dans le collimateur du gouvernement en France. Celui-ci vient d’adopter un plan de lutte touchant exclusivement les zones touristique ou la crise du logements se fait beaucoup plus ressentir. 

Airbnb est montré du doigt dans plusieurs pays. On lui incombe en effet la crise de logements qui bat son plein notamment dans les zones touristiques. Pour les responsables du secteur et les spécialistes, cette plateforme et un degré moindre les autres sites de location est la cause principale dans la raréfaction des logements permanents.

Les propriétaires optent en effet, selon eux, à des locations de courtes durées à cause d’Airbnb qui leur offre cette opportunité. Pour lutter contre ce phénomène, le gouvernement français semble avoir trouver la parade. Il a en effet adopté un plan de lutte touchant spécialement les zones touristiques dont notamment 345 communes entrantes en Corse, 131 en Haute-Savoie et 45 dans le Finistère.

Airbnb: en quoi consiste ce plan de lutte?

«Ma priorité est que chacune et chacun puisse se loger selon ses besoins, en particulier en zones touristiques où les difficultés d’accès à un logement se sont accentuées ces dernières années. Depuis la crise Covid, les prix de l’immobilier ont continué à progresser, en particulier dans les zones littorales où les prix ont augmenté sensiblement en deux ans. Suite aux différents confinements, de nombreux ménages ont décidé de faire l’acquisition d’une résidence secondaire», explique Olivier Klein, le ministre délégué à la Ville et au Logement.

En somme le gouvernement a adopté 14 mesures suggérées par un groupe de travail composé d’élus et de professionnels du tourisme.  Désormais, les meublés de tourisme se verront appliquer les mêmes règles d’interdiction de location des passoires thermiques que les locations à l’année, a t-on décidé notamment.

Airbnb:  » des mesures timides », selon l’opposition

Dans les communes concernées, une taxe sur les logements vacants (TLV). sera également appliquée et ce à partir du janvier 2024. «L’objectif étant de ne pas permettre aux propriétaires qui louent à l’année de se soustraire aux travaux en louant des logements en location touristique», explique-t-on au cabinet du ministre, rapporte le Figaro immobilier.

Il y a lieu de signaler que ces mesures sont jugées insuffisantes par des élus de l’oppositions et autres acteurs politiques mais aussi des experts. Pour eux, des actions plus fortes s’imposent.

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