Allocations chômage – en avril dernier, et dans un contexte d’inflation, les allocations avaient été exceptionnellement revalorisées.
Une décision d’augmentation du montant des allocations-chômage a été prise le mardi dernier, lors d’une réunion du conseil d’administration de l’Unédic. Les allocations-chômage augmenteront de 1,9 %, à partir du 1er juillet prochain, a annoncé la CGT dans un communiqué.
Allocations chômage : Une augmentation insuffisante selon la CGT
Cette hausse s’ajoute à une autre effectuée exceptionnellement au 1er avril 2023, à cause de l’inflation. Cette nouvelle hausse de juillet, pour la CGT, est « totalement insuffisante ». Force ouvrière, de son côté considère que les demandeurs d’emploi vont encore perdre du pouvoir d’achat.
Cette revalorisation n’a été validée que par le patronat. La CGT, comme toutes les organisations syndicales, s’est abstenue. Si une seule avait voté contre, aucune augmentation n’aurait pu être votée.
Environ 2,1 millions de demandeurs d’emploi concernés
D’après les données de l’Unédic, ce sont 2,1 millions de demandeurs d’emploi indemnisés par l’assurance chômage qui peuvent bénéficier de la revalorisation au 1er juillet 2023. Pour 2023 et 2024, signifie une dépense de 546 millions d’euros supplémentaires.
Cette revalorisation s’applique à l’allocation-chômage minimale, l’allocation d’aide au retour à l’emploi formation (Aref) et la partie fixe de l’aide au retour à l’emploi (ARE).
L’allocation-chômage minimale va atteindre 31,59€/jour contre 31€ auparavant. L’Aref (allocation d’aide au retour à l’emploi formation), va passer de 22,61€ par jour contre 22,19€ avant le vote. L’ARE (la partie fixe de l’aide au retour à l’emploi) quant à elle va passer de 12,71€ à 12,95€.