La douane algérienne passera au mode numérique prochainement. Un projet de Loi a été finalisé à cet effet, a annoncé mardi 6 juin, le ministre des Finances, Laaziz Faid, en marge d’une visite d’inspection effectuée au siège de la Direction générale des douanes (DGD).
« Le nouveau projet de loi est en cours d’examen au niveau du ministère des Finances, pour être soumis au Gouvernement, puis en Conseil des ministres, avant d’être présenté aux deux chambre du Parlement », a ainsi déclaré le ministre.
Il faut dire qu’il était bien temps pour la douane algérienne pour adopter ce nouveau système. Cela s’imposait en fait pour elle afin de se mettre à jour par rapport à l’évolution enregistrée à tous les niveaux et dans les différents secteurs d’activité en Algérie et dans les autres pays. Les différentes administrations sont passées à la numérisation depuis belle lurette.
Douane algérienne: Un projet de Loi pour une réforme profonde
En outre, la numérisation est d’une utilité extrême pour ce corps dans son activité quotidienne. Il lui facilitera la tâche et lui permettra d’aller de l’avant et d’être plus performant encore dans ses différentes missions portant à protéger le pays contre les différents dangers qui le guettent.
Lors d’une brève allocution prononcée devant les éléments de la douane algérienne à l’occasion de sa visite au siège de la DGD, le ministre des Finances a insisté sur la nécessité de « la mise en place d’un nouveau système informatique global, la numérisation de la plupart des activités douanières, la lutte contre les fausses déclarations, notamment la surfacturation à l’importation », a t-il déclaré selon le compte rendu de l’agence de presse officielle APS.
Douane algérienne: les orientations du ministre des Finances
Laaziz Faid a également plaidé pour « une présence géographique flexible et évolutive, et pour la mise à jour, la modernisation et le professionnalisme de la gestion des ressources humaines, ainsi que la promotion de l’éthiques de la profession, et le renforcement du contrôle interne anticipé et préventif, outre la création de portails fonctionnels et opérationnels avec les établissements intervenant dans le commerce international ».
Pour lui, la priorité absolue pour la douane algérienne consiste à « consolider et à renforcer le système législatif et organisationnel, et de mettre en œuvre les standards et les normes internationaux cités dans les accords signés par notre pays ».