Liste des interdits à l’importation – suite à la décision du président de la République algérienne Abdelmadjid Tebboune concernant la réduction de l’importation, les autorités révèlent les produits non concernés par la liste des interdits.
En effet, pour réduire l’entrée de la majorité des produits inutiles en Algérie, plusieurs mesures ont été mises en place. Les autorités algériennes ont révélé, récemment, l’ensemble des produits non concernés par la liste des interdits à l’importation.
Réduction d’importation : les autorités visent à relancer le produit local
Bien que les mesures de réduction des importations poursuivies par les autorités visent à relancer le produit local et à prévenir l’exode des devises fortes à l’étranger, les décisions y afférentes excluent les matières de base et nécessaires qui ne sont pas fabriquées localement, afin d’équilibrer le marché et d’éviter la pénurie.
Cette exception comprend certains articles de médicaments, de voitures et de denrées alimentaires, et l’agriculture, dans laquelle l’Algérie n’a pas encore atteint l’autosuffisance, les matières premières destinées à la production et les intrants industriels.
Cela fait pendant le discours du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a ordonné, lors du dernier conseil des ministres et même dans sa conférence de la presse nationale le 24 février dernier, que la restriction des importations ne se fasse pas au détriment de la satisfaction des besoins quotidiens, du citoyen algérien.
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En février dernier, qui rapportait que « le président Abdelmadjid Tebboune n’a jamais ordonné une interdiction des importations, mais plutôt la fin du chaos, c’est-à-dire aucune importation de produits que le citoyen n’a pas besoin. »
Liste des interdits à l’importation : les déclarations de Ali Bey Nasri
Le président de l’Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL), Ali Bey Nasri, a déclaré dans un communiqué à Al-Shorouk que la décision d’interdire les importations, qui a été approuvée par les autorités il y a 02 ans pour réduire la facture des importations et relancer la production locale, bien qu’il ait contribué à l’élimination des faux importateurs, n’inclut pas tous les produits, mais excluent plutôt les produits de base dans lesquels l’Algérie n’a pas encore atteint l’autosuffisance.
Ce qui était implicitement contenu dans la déclaration du président Abdelmadjid Tebboune, lorsqu’il a insisté sur la nécessité de l’interdiction d’exclure les produits dont le citoyen a besoin et qui ne sont pas disponibles localement.
Restriction des importations : les responsables révèlent les produits non concernés
Nasri souligne que ces produits comprennent principalement des médicaments et des produits pharmaceutiques plus que nécessaires compte tenu de leur manque d’autosuffisance jusqu’à présent, ainsi que des produits agricoles et alimentaires de grande consommation qui ne sont pas disponibles sur les marchés locaux, des intrants industriels et des matières premières destinés à la production comme le bois, par exemple.
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Et aussi les voitures, où le Président a ordonné l’ouverture de l’importation de ces véhicules, notamment les tracteurs et les voitures utilitaires destinés à l’activité d’investissement, et même les voitures de tourisme, qui ont été incluses dans le cahier des charges publié en novembre dernier.
Des facilités pour permettre à ces importateurs d’entrer dans le monde de la production
Le président de l’Association nationale des exportateurs algériens dit qu’en tant que revendeurs sur le terrain, ils ont présenté des propositions et des solutions aux autorités supérieures pour permettre à ces importateurs d’entrer dans le monde de la production.
Puisqu’ils ont acquis ces dernières années une vaste expérience des produits dans lesquels ils se sont spécialisés, et ils ont noué des relations importantes avec des producteurs et des propriétaires de marques à l’étranger, ce qui nécessite aujourd’hui de bénéficier de cette expertise pour initier la fabrication locale soit en partenariat avec des producteurs étrangers, soit individuellement, a-t-il précisé.
Le porte-parole a appelé les hautes autorités à fournir les facilités nécessaires à ces importateurs, à assurer la coordination entre les secteurs ministériels et à leur donner un délai précis pour entrer dans le monde de la production, au lieu de simplement les empêcher d’importer, car ils pourraient être contraints d’arrêter l’activité et licencier des travailleurs au chômage.
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Mais leur transformation dans un certain laps de temps vers l’industrialisation contribuera à réduire les importations, d’une part, et promouvoir le produit national, d’autre part, tout en assurant une abondance de produits sur le marché, en créant de nouveaux emplois et, à l’avenir, en exportant à l’étranger.
Ceci, et le ministre de l’Industrie, Ahmed Zagdar, a précédemment confirmé que des crédits pour l’importation de voitures seront accordés aux concessionnaires qui remplissent les conditions nécessaires à partir du mois de mars en cours, qui annonce la fin de la pénurie des véhicules sur le marché et leur fourniture avant la fin de l’année, et les véhicules comprennent des voitures de tourisme et utilitaires, des tracteurs et des camions destinés à relancer l’investissement en premier lieu.
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