Visa 2023 – la suspension du visa qui a été notifiée aux agences de voyages au Japon est intervenue quelques heures après l’annonce de mesures similaires pour la Corée du Sud.
A la suite du renforcement des restrictions antivirus imposées aux voyageurs venant de Chine suite à la récente recrudescence des infections, les autorités chinoises ont suspendu la délivrance des visas de court séjour pour les Sud-Coréens par principe de réciprocité.
Actuellement, les voyageurs arrivant de Chine doivent soumettre un résultat négatif à un test de réaction par polymérase (PCR) effectué dans les 48 heures ou à un test antigénique dans les 24 heures avant leur embarquement.
Parmi les Chinois, ceux qui effectuent un court séjour doivent passer un test PCR additionnel à leur arrivée à l’aéroport.
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Visa 2023 : la Chine a suspendu la délivrance de visas pour les Sud-coréens
La Chine a suspendu mardi 10 janvier, la délivrance de visas pour les Sud-Coréens qui se rendent dans le pays pour le tourisme ou les affaires, en représailles aux exigences de test Covid-19 imposées par la Corée du Sud aux voyageurs chinois. qu’elle juge «discriminatoires».
«Les ambassades et consulats en Corée vont suspendre la délivrance de visas de court séjour pour les citoyens coréens», a indiqué l’ambassade, précisant que ces mesures «seront ajustées en fonction de la suppression par Séoul des restrictions d’entrée discriminatoires à l’égard de la Chine».
Des restrictions Covid plus dures au Japon et en Corée du Sud
La Corée du Sud et le Japon ont instauré la semaine dernière une obligation de tests pour les voyageurs chinois, à l’instar de nombreux autres pays qui s’inquiètent de la nouvelle vague de contamination, à la suite de la levée de la politique restrictive de « zéro-Covid » par Pékin.
Le Japon impose des tests avant le voyage et à l’arrivée sur le sol japonais. Quant à la Corée du Sud , elle impose un test obligatoire de dépistage Covid à l’arrivée et en cas de résultat positif, les visiteurs chinois doivent effectuer une quarantaine d’une semaine.
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Une mesure qui a provoqué il y a peu un incident avec un voyageur chinois testé positif à son arrivée à Séoul.
Celui-ci aurait refusé de se soumettre à la quarantaine et se serait enfui, déclenchant une chasse à l’homme de deux jours dans la capitale asiatique. Finalement retrouvé, il doit être prochainement interrogé, selon des médias locaux.
« Manœuvres politiques » et « pratiques discriminatoires »
Le ministre des affaires étrangères sud-coréen, Park Jin, a déclaré lundi 9 janvier à son homologue chinois, Qin Gang, que ces restrictions étaient imposées sur une « base scientifique ».
Dans un communiqué distinct, le ministère a déclaré que Séoul avait « échangé auparavant avec la Chine » au sujet de ces mesures, et que l’information avait été « partagée de manière transparente avec la communauté internationale ».
Toutefois, les raisons pour lesquelles la Corée du Sud et le Japon sont ciblés aujourd’hui n’ont pas été mentionnées spécifiquement pour l’heure, ni si les suspensions seraient étendues à d’autres pays.
L’ambassade de Chine à Tokyo a seulement déclaré que la délivrance des visas avait été suspendue. Les annonces semblaient s’appliquer uniquement aux nouveaux candidats, sans rien sur les personnes actuellement titulaires de visas.
Le ministère des affaires étrangères chinois a pour sa part jugé « regrettable » que « quelques pays insistent encore sur des restrictions d’entrée discriminatoires à l’encontre de la Chine ».
Le porte-parole du ministère, Wang Wenbin, a déclaré que le pays est « fermement opposé » à ces restrictions et « a pris des mesures réciproques ». Et d’ajouter :
« Nous appelons une nouvelle fois les pays concernés à prendre des mesures scientifiques et appropriées fondées sur des faits.Ces mesures ne doivent pas être utilisées pour des manœuvres politiques et il ne doit pas y avoir de pratiques discriminatoires. »
Selon le service de presse japonais Kyodo, une agence de voyages à Tokyo a déclaré qu’elle ne pouvait demander presque aucun type de visa chinois après avoir reçu la notification.
Les réservations pour les procédures de visa sont devenues indisponibles mardi sur le site Internet du centre de service des demandes de visa chinois.
Visa 2023 : «empêcher la propagation du virus»
Séoul «renforce inévitablement certaines mesures anti-épidémiques pour empêcher la propagation du virus dans notre pays en raison de l’aggravation de la situation du Covid-19 en Chine», avait déclaré le Premier ministre sud-coréen Han Duck-soo en annonçant ces mesures.
A souligné que le nombre de touristes chinois dans le pays est passé de 6,02 millions en 2019 à 200.000 de janvier à novembre en 2022, ne représentant plus que 7,5% des touristes étrangers, a indiqué à l’AFP le ministère sud-coréen de la Culture.
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