En raison d’une collision avec un oiseau, un avion d’Air Algérie a été contraint de faire demi-tour peu après son décollage.
Il s’agit d’un vol AH2705, opéré par un Airbus A330-200, reliant Montréal à Alger. Ce vol a été victime de ce que les experts appellent communément un « bird strike ».
Les premiers regards non avertis peuvent sous-estimer les conséquences potentiellement graves d’une telle collision. Cependant, à la vitesse à laquelle les avions opèrent, l’impact avec un oiseau peut s’avérer problématique pour l’équipage et la sécurité du vol.
Le pilote de la compagnie aérienne algérienne a pris la décision de faire demi-tour
Le commandant de bord du vol AH2705, conformément aux strictes procédures de sécurité qui régissent l’aviation, a immédiatement pris la décision de faire demi-tour et de retourner à l’aéroport de Montréal-Trudeau, le point de départ du vol.
Cette procédure était obligatoire afin de garantir la sécurité de tous à bord et évaluer les éventuels dommages subis par l’aéronef.
La décision de faire demi-tour vers l’aéroport de Montréal ( point de départ) était d’autant plus justifiée que la distance restante jusqu’à l’aéroport d’Alger était encore considérable, et il était impensable de poursuivre le vol avec des incertitudes quant à l’état de l’appareil.
Air Algérie n’a pas communiqué
Il est nécessaire de souligner que la compagnie aérienne nationale Air Algérie n’a pas émis de déclaration officielle concernant cet incident, ce qui est relativement courant dans l’industrie aéronautique.
En effet, les « bird strikes » sont des événements qui surviennent fréquemment et qui ne provoquent, en général, ni crashs ni dangers majeurs.
Malgré que les collisions avec des oiseaux mis les équipages dans l’obligation de déclencher les procédures de sécurité en atterrissant dans l’aéroport le plus proche, elles sont généralement considérées comme des mesures de précaution. La priorité absolue du commandant de bord demeure la sécurité des passagers et de l’équipage.