Vueling et Ryanair dans le collimateur de la justice en Espagne?

Vueling et Ryanair dans le collimateur de la justice en Espagne?

Vueling et Ryanair seraient dans le collimateur de la justice en Espagne à cause des présumées irrégularités dans leur politique de facturation des bagages cabines et du choix des sièges. Les deux low cost seraient en effet concernées par une enquête enclenchée le ministère de la Consommation. 

La dite enquête vise en fait 7 compagnies aériennes soupçonnées de pratiques « douteuses ». Les investigations ont été ordonnées suite à une plainte déposée par l’association de consommateurs Facua. Celle-ci accuse en effet ces entreprises de navigation aérienne de faire payer les voyageurs des suppléments sur des service « nécessaires et indispensables pour les passagers».

Une pratique qui permet d’«obtenir des positions privilégiées dans les comparateurs de vols en ligne», avec «des prix bien inférieurs à ce que le consommateur finit par payer lors de la transaction finale», dénonce le ministère de la Consommation espagnol dans un communiqué.

Vueling et Ryanair gravement accusées par l’association de consommateurs en Espagne

Celui-ci ne précise pas le nom des compagnies visées par cette enquête. L’association cite cependant Vueling et Ryanair, souligne le site spécialisé, Air Journal qui a rapporté l’information ce samedi 22 juillet.

«La loi sur la navigation aérienne établit que le transporteur est ‘obligé de transporter gratuitement en cabine, en tant que bagage à main, les objets et colis que le voyageur emporte avec lui», a indiqué l’association, cité par la même source.

Ce que risque Vueling et Ryanair

Si les accusations sont confirmées, Vueling et Ryanair ainsi que les autres compagnies concernées encourent de lourdes sanctions. Elles risquent en effet «quatre à six fois le bénéfice illicite obtenu». Certaines entreprises aériennes ont connu une telle expérience en Italie en 2029, rapporte encore Air Journal.

Ryanair et la compagnie hongroise, Wizzair, qui serait également concernée par  la présente enquête, ont été condamnées alors à verser respectivement  trois millions d’euros et un million d’euros par. l’autorité de la concurrence italienne. Des amendes qui ont été finalement annulées par la justice administrative.

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