Demande des aides sociales : prime d’activité, RSA, AAH…voici les principaux obstacles

Demande des aides sociales : prime d’activité, RSA, AAH…voici les principaux obstacles

Des aides sociales comme la prime d’activité et le RSA ne sont pas versées à tous les bénéficiaires parce qu’ils n’en font pas la demande. À cause du manque d’information.

Les chiffres peuvent interroger, 34% des bénéficiaires du RSA (Revenu de solidarité active) n’en font pas la demande, et 1/2 personne ne demande pas le minimum vieillesse.

Demande des aides sociales : prime d’activité, RSA, AAH…voici les principaux obstacles
Demande des aides sociales : prime d’activité, RSA, AAH…voici les principaux obstacles

Le non-recours aux aides sociales

Donc on parle du non-recours aux aides sociales qui privent les plus modestes d’une ressource à laquelle ils ont pourtant droit. Effectivement, la Drees, organisme de statistiques rattaché au ministère de la Santé, pour expliquer ce phénomène, a mené une enquête auprès de 4.000 personnes.

Interrogés sur cette importance du non-recours, 4/10 sondés estiment que la principale raison est le manque d’information. Vient par la suite la complexité des démarches avec un taux de 23%, suivie par la crainte des conséquences négatives avec un taux de 18% et pour finir, la volonté de ne pas bénéficier de cette prestation sociale avec un taux de 16%.

Même si la principale cause de ce non-recours est le manque d’information, cette raison est toutefois en net recul. Selon l’etude, “entre 2016 et 2021, sa part a diminué de 17 points de pourcentage.”

Le non-recours aux aides sociales
Le non-recours aux aides sociales

La crainte de subir des conséquences négatives, par contre a fortement augmenté (+10 points). On peut évoquer, parmi ces conséquences négatives  le rattrapage sur succession qui existe à titre d’exemple pour le minimum vieillesse.

Ainsi, quelques personnes âgées éligibles refusent de bénéficier de cette aide financière pour éviter que ces sommes soient remboursées par leurs héritiers lors de leur décès.

Incroyablement, ces allocations sont mieux connues par les personnes les moins susceptibles d’y être éligibles. Ainsi, selon la Drees “les professions libérales, les plus diplômés, les cadres et les résidents des unités urbaines de 20.000 à moins de 100.000 habitants connaissent mieux les allocations sociales”.

En effet, exercer une profession libérale ou être cadre augmente de 04 points la probabilité de connaître suffisamment la CSS (complémentaire santé solidaire) gratuite ou le RSA et de 06 points celle d’appréhender exactement l’AAH (Allocations adultes handicapés), par rapport aux employés.

Allocations adultes handicapés
Allocations adultes handicapés

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