Naturalisation française – Une demandeuse qui vit depuis 15 ans en France à écrit : « C’est avec beaucoup de déception, de tristesse et d’incompréhension que je reçois aujourd’hui ce recommandé ».
Les étrangers finissent souvent, après plusieurs années de séjour dans l’Hexagone, par être tentés d’obtenir la nationalité française. Cette démarche, censée sceller leur attachement à la France et aussi leur faciliter leur vie administrative.
Il faut satisfaire certains critères, pour être naturalisé Français
Le ressortissant étranger doit satisfaire certains critères, pour être naturalisé Français, notamment maîtriser la langue française, justifier d’une présence légale sur le sol français pendant une période donnée et respecter les valeurs de la république.
Naturalisation française : on lui reproche ses « relations particulières » avec son pays d’origine
Une internaute dévoile que sa demande de naturalisation a été rejetée après 6 mois d’attente, bien qu’elle réside depuis 15 ans en France, où elle a donné naissance à ses enfants et acheté une maison.
« C’est avec beaucoup de déception, de tristesse et d’incompréhension que je reçois aujourd’hui ce recommandé », écrit-elle sur dans un post publié sur Facebook.
En effet, cette femme joint à son post une photo de la lettre recommandée qui lui a été adressée par la Sous-direction de l’accès à la nationalité française (SDANF). C’est là qu’on voie que la cause du refus de la demande de naturalisation est liée à l’emploi de la demandeuse, et plus exactement à cause de son employeur.
Cette maman travaille chez des Nations Unies comme représentante d’un pays étranger (arabe). Cela a mis la SDANF dans l’obligation de refuser la nationalité française à cette demandeuse à qui on reproche son « lien particulier » avec son pays d’origine.
Peut-on lire sur la lettre en question : « J’ai décidé de rejeter votre demande, après examen de votre dossier de naturalisation. En effet, vous êtes employée permanente de la République Arabe xx, auprès de l’Office des Nations Unies, ce qui sous-entend une relation particulière avec ce pays étranger, ce qui ne m’apparaît pas compatible avec l’allégeance française ».
« C’est comme si ce pays que j’aime tant et dans lequel j’ai passé 15 ans de ma vie m’avait trahi »
La demandeuse est sous le choc. « C’est comme si ce pays que j’aime tant et dans lequel j’ai passé 15 ans de ma vie m’avait trahi », s’est-elle insurgée. Elle assure qu’elle a « construit toute sa vie en France », bien qu’elle travaille pour un autre état. Ainsi, elle ne lâche pas son droit à la nationalité française et cherche de l’aide et des conseils pour « formuler un recours ».
Toutefois, dans les commentaires, nombreux sont les internautes qui trouvent que ce refus était « prévisible ». « Travailler pour le compte d’un pays étranger, dans le domaine de la diplomatie, entraîne systématiquement un refus », écrit l’un des internautes.
Un autre internaute se montre plus positif et recommande cette femme de mettre plus en avant le fait qu’elle soit propriétaire d’une maison en France et parente d’enfants français. « mettez plus ça en avant et faites votre recours », lui a-t-il conseillé.