Pénurie d’essence – à cause des grèves et blocages dans les raffineries, plusieurs stations-service françaises sont en rupture partielle, voire totale, de carburant.
Susceptibles de créer de l’affluence dans les lieux d’approvisionnement. Et la situation risque de ne pas d’organiser.
Se dirige-t-on vers une pagaille similaire à celle d’octobre 2022 ? Malheureusement c’est une crainte qui pourrait s’établir dans les jours à venir, alors que le nombre de stations-service en difficulté d’approvisionnement est en augmentation hier, le dimanche.
Pénurie d’essence : la raffinerie de Normandie a été mise à l’arrêt
La situation menace de se tendre d’autant que la raffinerie la plus importante de France, celle de Normandie, a été mise à l’arrêt le vendredi 17 mars, et que d’autres raffineries pourraient suivre le même mouvement.
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D’après les données du site Pénurie-Mon essence, pour le moment, 457 stations-service qui sont touchées par les ruptures partielles et même 271 qui sont malheureusement en rupture totale, en effet, le site Pénurie-Mon essence propose une carte pour suivre le mouvement en temps réel et propose aux automobilistes de signaler eux-mêmes tout changement de la situation à l’échelon local.
Ce n’est pas vraiment la paralysie, mais par région cela commence à y ressembler. Effectivement, d’après Le Figaro, c’est dans les Bouches-du-Rhône que la situation est plus grave, avec 1/4 des stations-service impactées par des difficultés dans le département.
Une vingtaine de stations-service, à Marseille, sont à sec, selon les données de la carte du site Pénurie-Mon essence.
Pour l’instant, la situation est moins tendue en région parisienne malgré que quelques stations connaissent des difficultés partielles. Dans Paris intra-muros, 03 stations-service sont à sec, et 04 autres le sont en petite couronne.
03 stations sont signalées en rupture totale, en région lyonnaise. Dans la métropole nantaise, des lieux d’approvisionnement sont aussi à sec.
Carburant : le risque de l’affluence aux stations-service
Toutes les régions sont concernées, à ce stade, par des difficultés, la situation certes préoccupante mais n’est pas encore alarmante. La menace principale est une prise d’assaut des stations-service pour faire des pleins de précautions, ce qui pourrait assécher les stocks plus vite que prévu.
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À ce stade, il existe un autre risque : l’éventuelle réaction du Gouvernement français et la durée de l’arrêt des raffineries.
Samedi, Roland Lescure, le ministre délégué à l’Industrie laissait entendre qu’en cas de mises à l’arrêt des raffineries, des réquisitions pourraient avoir lieu.
Effectivement, lors de la précédente grève massive, en octobre 2022, dans les raffineries, de nombreuses réquisitions de personnels avaient eu lieu.
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