Fiat et marché automobile en Algérie. Le lancement de la commercialisation des voitures de la marque italienne n’a pas eu l’impact escompté sur les prix des véhicules qui sont toujours exorbitants. C’est un constat que tout le monde à pu faire malgré le battage médiatique fait autour de l’arrivée du constructeur italien et les arrivages des lots de véhicules au niveau des différents ports d’Algérie. Loin de tout ce tintamarre, force est de constater que les clients sont loin d’être emballés pour ne pas dire qu’ils sont tout simplement déçus. Et ils expriment de manière plus en plus audible.
Gros espoirs, grosse déception. Les algériens misaient énormément sur la reprise de l’importation des véhicules pour voir les prix des voitures baisser. Quelques semaines se sont déjà écoulées depuis l’entrée en vigueur de cette décision, pas grand-chose a véritablement changé concernant les tarifs pratiqués. Les voitures d’occasion demeurent toujours intouchables pour le commun des citoyens.
Fiat et le marché automobile en Algérie, c’est finalement une montagne qui a accouché d’une souris. Au grand dam des Algériens, les tarifs affichés demeurent exorbitants, comme ils le soulignent dans de différents témoignages publiés sur les réseaux sociaux.
Fiat et marché automobile en Algérie: Une Clio année 2007 à près de 150 millions!
C’est le cas de ce client qui s’est présenté à un marché de véhicules dans l’espoir de s’offrir une voiture. Il a jeté son dévolu sur une Renault Clio Campus. Il ainsi apostrophé le propriétaire pour savoir son prix. » On m’a offert 126 millions », a rétorqué ce dernier. » Je la prends pour 127 millions », demanda alors l’acheteur, croyant avoir fait une très belle offre.
» Vous êtes encore très loin monsieur », indique cependant le vendeur. » Dites- moi combien vous exiger! », insiste le client qui semble être séduit par le véhicule. Immatriculé pourtant à l’année 2007, mais qui est à l’apparence très propre.
Fiat et marché automobile en Algérie: la mayonnaise n’a pas encore pris !
Après insistance, le vendeur a finit par se lâcher. Il réclame 147 millions. Abasourdi et surtout déçu, le demandeur à vite fait de s’éclipser. Un autre client, un homme âgé, a pris le relais pour tenter de négocier le prix. Celui-ci, également sidéré par le coût réclamé, n’a pas hésité à le faire savoir au propriétaire de la voiture. « C’est trop exagéré pour un véhicule de l’année 2007. Moi je n’achèterais jamais une voiture comme ça au prix que vous avez demandé. C’est trop » a t-il dit.
Ce que s’est passé au niveau de ce marché illustre on ne peut mieux une déception généralisée des Algériens à cause des prix des voitures d’occasion qui ne fléchissent donc pas en dépit de la reprise de l’importation des voitures neuves dont celle du constructeur italien. Avec Fiat, le marché automobile en Algérie, la mayonnaise a visiblement du mal a prendre.